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Troc sur internet

Troc sur internet

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

Le troc sur internet


Le troc sur internet

C'est un phénomène proche de celui de la Consommation non marchande.

  • Descendant du troc dans les SEL, systèmes d'échange locaux, qui fédéraient quelques personnes pratiquant l'échange sur une zone très localisée (village, quartier, ...), le troc sur internet est devenue l'une des formes de conso collaborative préférées des Français :


  • conso de produits éthiques et écologiques
  • circuits courts, amap, etc
  • dons entre particuliers
  • location entre particuliers
  • troc et occasion entre particuliers
  • services et entraide au niveau local
  • infos pratiques sur le fait maison et local

etc

Digitroc > Le service de troc sur internet leader en France depuis 2005

Le troc, système malin et écolo

Le troc basique ou le troc via les bourses d'échange en ligne

Il y a échange et échange : en termes d’échange, il y a 2 types de sites.

1. Les sites d’annonces

  • Où il faut faire les recherches soit même et souvent redéposer son annonce pour la garder en bonne place. Exemples : des sites qui proposent du troc mais qui sont de simples listes d'annonces. C'est ce type de site "de troc" qui s'est multiplié depuis 2007.
  • Le troc est un type de transactions économique qui a lieu sans médium d'échange tel que la monnaie.
  • Le troc est dit bilatéral lorsqu'il s'effectue entre deux agents, et multilatéral lorsque l'échange s'effectue entre plus de2 agents.
  • Le troc bilatéral nécessite que les offres et demandes des deux partenaires coïncident ; ce qui est très rare et rend le troc par annonces simples peu efficace.


2. Les vraies bourses de troc

  • Des sites d’échanges interactifs, où les offres et les demandes sont gérées automatiquement par un logiciel révolutionne le système des annonces. La fluidité du marché est bien meilleure, les transactions d’échange y sont bien plus faciles. Exemples : le pionnier américain peerfilix ou le pionnier européen www.digitroc.com

Le troc en ligne, descendant des SEL

Un système d'échange local (ou SEL) est un système d'échange de produits ou de services placé en dehors du système monétaire et commercial classique. Il s'appuie dans une large mesure sur les mêmes bases que l'économie de marché mais apporte souvent une dimension plus sociale et plus solidaire.

  • Un SEL est proche d'une approche "basique" du circuit économique qu'un système à part entière. De part sa simplicité il est fondamentalement plus équitable.
  • Dans le cadre de digitroc, les échanges sont facilités par un système de points très simple qui permet d'éviter toute forme de spéculation, comme parfois sur des sites d'achat/vente d'occasion.

Le système d'évaluation de valeur de digiTroc, basé sur des critères objectifs et simples (type de bien, dvd simple ou double, série spéciale, nombre de disques dans le cas des DVD, etc) est généralement calée sur la valeur "réelle" du produit mais permet de s'affranchir de sa valeur "commerciale". En effet, envoyer un DVD ou livre permettra d'obtenir un objet de valeur sensiblement équivalente en retour.

Les biens culturels - livres (surtout de poche), CD, DVD et jeux vidéo - sont très adaptés au système du troc en ligne car leur valeur "commerciale" est comparable et leur coût d'expédition est très modeste (un ou deux timbres).

Les avantages du système de bourse d’échanges par points

Il permet une grande souplesse que ne permet pas le simple achat / vente en euros :

  • les points sont une créance d’un membre sur la communauté et ils permettent de désynchroniser les parties envoi et réception de l’échange,
  • les points permettent de ne pas échanger de 1 à 1 mais avec les milliers de personnes de la communauté : c'est le troc multilatéral qui multiplie exponentiellement les possibilités d'échange
  • les points permettent d’échanger un produit d’une catégorie pour un produit d’une autre ; ils fluidifient l’échange.

Le système de points permet donc à un grand nombre d'utilisateurs de fonctionner en même temps à la fois, comme dans une vraie bourse.

Le troc digitroc vu par les autres - Satisfecits et dixits

- En novembre 2010, le magazine Challenges a désigné digitroc comme la référence du troc en France.

- En juin 2010, Marc Simoncini a déclaré "consoGlobe est de loin le meilleur site de développement durable en France"


L'explosion du C to C et du troc depuis 2005

"De plus en plus de Français savent qu’il existe des remèdes à la crise. Des remèdes puisés dans la panoplie des pratiques ancestrales de bon sens. Depuis 2005, le troc a refait son apparition à grande échelle.

Aux Etats-Unis, l’économie de l’échange a pointé son nez dans les colonnes du site d’annonces en ligne Craigslist en Californie. « Échange Ford Mustang contre cart de golf ». Le site Netflix a donné une vraie ampleur à la pratique de l’échange sur internet, imité par les sites swap ou barterquest ou bien, depuis 2005, par le précurseur français digitroc.com avec déjà plus d’un million d’échanges réalisés.


Les vieux systèmes d’échange locaux (SEL) exploraient les avantages du troc dans un quartier, tout autant par conviction économique qu’écologique. Internet a révolutionné le troc traditionnel. Echanger un vieux DVD ? Avec les bourses de troc en ligne, plus besoin d’échanger exactement avec la même personne un objet deux objets d’exacte même valeur. Pour ma part, ma DVDthèque s’est faite en échangeant avec 125 personnes. Et vous, achetez-vous toujours vos livres et vos DVD ?


Et oui, il est bien plus malin d’échanger ses vieux jeux vidéo, livres, jouets ou DVD que de toujours en acheter des neufs. Le souci de ne pas gaspiller, de préserver l’environnement et les difficultés économiques ont exacerbé l’intérêt de tout se qui donne une « deuxième vie » aux objets. Les produits dont vous avez envie, d’autres les ont déjà, pourquoi les racheter ? Désormais, tout s’échange mais aussi tout se donne, tout se loue, se prête, et même tout se donne. Les sociologues appelle ça les « circuits courts » ou la « consommation collaborative » car des millions de personnes collaborent à construire un autre un style de vie, plus solidaire et moins coûteux. Même le bon vieux coup de main devient monnaie d’échange avec la possibilité d’échanger un service contre un autre. C’est le nouveau visage de l’entraide. Pas folles, certaines entreprises se mettent à échanger leurs produits avec d’autres entreprises. Voulez-vous continuez à payer « plein pot » un objet qui sert quelques heures par an ? Etes-vous prêt à échanger ou à louer les jouets des enfants, les vêtements de ski, la tondeuse, un sac à main, votre de mariée ? Si oui, mes affaires seront vraiment bientôt à vous. " Tribune de JMarie Boucher, fondateur de consoGlobe.com



Zoom sur digitroc, pionier du troc en ligne en France

Petit historique de digitroc

  • Le troc a débuté en 2005 sur digitroc avec les DVD et les CD. Voici le relais qu'en faisait la presse à l'époque :

"La première bourse d’échanges sur Internet est née aux Etats-Unis : peerflix.com. C’est de ce concept que s’inspire digitroc.com en l’adaptant à l’Europe.

Les investisseurs se lancent dans un nouveau mode de sites de commerce électronique. Des sites où les consommateurs ne sont pas invités à acheter des produits mais à troquer («swap») des produits qu’ils ont déjà par le biais d’un site Internet. Principalement des disques, des jeux, des livres (bandes dessinées), des cassettes vidéo et des objets à collectionner".

Rapidement, le troc de jeux vidéo est devenu un type d'échange très demandé : c'est la 2ème catégorie de produits échangés de 2006 à 2008, après le troc de DVD.

Le troc de DVD reste la première catégorie de produits échangés depuis la naissance de l'échange avec digitroc.

EN 2007, digitroc a dépassé 400 000 inscrits.

En 2008, on a vu une explosion des demandes d'échanges de livres, essentiellement des livres de poche, faciles à envoyer par La Poste.

2010, des innnovations pour le troc en ligne

En 2010, nouvelle plateforme technique pour digitroc avec des innovations fonctionnelles majeures :

Les fonctions qui distinguent digitroc, une vraie bourse de troc , d'un site d'annonces classique, c'est le logiciel digitroc qui permet de :

> rapprocher automatiquement les Offres d'échanges A des Demandes d'échanges B

> négocier la valeur des objets échangés

> proposer une cote automatique en points pour 400 000 produits culturels tout en permettant la personnalisation des "prix" en points : Une vrai plateformes de troc, est un vrai système d'échange qui utilise un étalon de valeur simple et "tout terrains, le "point digitroc", étalon de valeur unique, qui sert de monnaie locale.

> d'historiser les échanges et les comptes de points personnalisés

> de gérer la réputation des membres

> de fonctionner en mode simple ou en mode "coupe-file"

> de transposer les annonces de troc en annonce de don, de vente ou de location


  • Résultats : 6 mois après la mise en ligne de cette nouvelle plateforme de troc, à trafic constant, le nombre d'annonces et d'échanges a été multiplié par 4.


Les Lets et les SEL à L'origine du troc local

Lets que l’on a traduit par « Local exchange tip system », alors que le sens originel était simplement « let’s do it » ! C’est parti vers 1982, d’un certain Michael Lynton, membre de notre groupe actuel, qui vivait à l’époque près de Vancouver, dans une vallée en crise, après que l’armée ait quitté la zone. Lynton eut l’idée géniale de créer un système de crédit mutuel sans banque du tout. Pas de source extérieure, on se fait confiance : chaque fois que j’achète quelque chose, c’est noté en moins ; chaque fois que je vends quelque chose, c’est noté en plus. Nul besoin d’avoir accumulé de l’argent au préalable, c’est l’échange qui crée spontanément la monnaie.

Ces Canadiens qualifièrent leur nouvelle monnaie de « CC » (pour « Community Currencies »). Leur système fit tâche d’huile dans le monde entier. En France, on vit ainsi apparaître différents SEL (« système d’échange local »). On estime qu’il existe aujourd’hui dans le monde environ cinq mille monnaies locales de ce genre. Elles sont généralement restées en marge de la société, dans des réseaux de chômeurs, des quartiers défavorisés, chez des révolutionnaires de l’écologie, etc. Une version des Lets est indexée sur le temps. Le « time banking », qui fonctionne sur du « time dollar », est devenu une institution aux États-Unis. Dans les zones en crise, que la monnaie a désertées, les gens au chômage sont riches en temps ! Comme ils disposent aussi de savoirs faire, il suffit de mettre en place un système d’information et de comptabilité des échanges, pour que l’activité reparte. (source : http:// www.cles.com/dossiers-thematiques/autres-regards/quelles-alternatives-humaines-a-la/article/open-money-bientot-chacun-creera)

La modélisation théorique d'un service de troc par digiTroc


  • Suit ci-dessous une démonstration basée sur la modélisation des paramètres essentiels au fonctionnement d’un service d’échange.

En effet, il est assez facile de comprendre quels sont les facteurs qui rendent possibles les transactions de troc et pourquoi. En revanche, le prouver nécessite soit l’expérience et des tests empiriques, soit le recours à des chiffres. Il s’agit donc de montrer dans quelle mesure la réussite du service de troc dépend:

  • Du nombre d’utilisateurs
  • Du nombre d’objets proposés et notamment du nombre d’objets par utilisateurs
  • De l’utilisation d’une monnaie.

La démonstration qui suit utilise donc des calculs de probabilité qui alimentent une modélisation excel très facile à utiliser. Elle illustre le rôle d’un système de points dans un service d’échange : les points sont une monnaie qui permet de s’affranchir de contraintes du troc traditionnel d’objet à objet qui limitent fortement les possibilités de concrétiser des échanges.

Pour pouvoir échanger un objet contre un autre, il faut :

  • Trouver quelqu’un qui est intéressé par mon objet au moment où je le propose et où je peux l’échanger physiquement. Cette personne doit disposer d’un objet de valeur équivalente et qui doit également m’intéresser (contrainte d’intérêt) – et au même moment (contraintes de temps). Les deux sens de la transaction du troc physique doivent être simultanés.
  • A contrario, le système de point digiTroc permet de fluidifier la bourse dans des proportions énormes :

- Sur consoGlobe on gère des annonces d’offres A et des annonces de recherche B. Le service rapproche A de B et organise des « matchs ». => en ce sens qu’il s’agit d’une bourse dynamique et pas d’un site d’annonces « à plat » comme le bon coin pour ne citer le plus connu des sites de ce type.

- Les points permettent de dissocier les termes de l’échange dans le temps, dans l’espace, dans leur intérêt ou nature et dans leur valeur :

  • Les valeurs : je peux recevoir un objet d’une personne qui n’a pas d’objet de même valeur. Il suffit qu’elle dispose des points (un crédit) nécessaires qui cumule ou débourse de la valeur.
  • Le temps : je peux recevoir maintenant et donner plus tard ; pas la peine que la transaction soit simultanée. Mes points font office de tampon temporel.
  • La nature : comme avec des points je peux troquer ce que je veux, la contrainte de trouver l’objet dans la catégorie qui m’intéresse est levée. La monnaie est utilisable partout et tout le temps.
  • L’espace : grâce aux points, je peux donner quelque chose en un lieu et plus tard, recevoir autre chose dans un autre lieu d’une autre personne.

La recommandation de consoGlobe consiste donc à utiliser son système de manière à :

  • Optimiser le nombre d’utilisateurs et d’annonces dès le démarrage du site de manière à éviter le « syndrome du restaurant vide » qui explique l’échec de bien des services qui ont essayé de créer des services de troc,
  • Optimiser les probabilités d’échange entre les utilisateurs du service de Troc via le adoptant son système de points (la monnaie)

Démonstration :

ANALYSE DU PROBLEME du troc DU POINT DE VUE THEORIQUE

  • L’objectif est de comparer la probabilité pour un nouvel entrant (nouvel inscrit) dans la bourse d’échange, muni d’un unique objet à échanger de réaliser un échange dès son inscription, c’est-à-dire à l’instant t auquel il s’inscrit à la bourse d’échange, selon que cette bourse de troc utilise ou non un système monétaire interne.
  • Pour décrire l’état de la bourse d’échange à l’instant t lors de l’inscription du nouvel entrant, on posera comme hypothèses le nombre de personnes déjà inscrites et le nombre d’objets proposés par chacune de ces personnes. Dans un souci de simplification, on supposera que chaque personne déjà inscrite propose le même nombre d’objets.
  • Chaque objet n’attire l’attention que d’un nombre limité d’inscrits (par exemple, l’objet proposé par le nouvel entrant peut n’attirer l’attention que d’un utilisateur déjà inscrit sur cent). Réciproquement, le nouvel utilisateur n’est attiré en moyenne que par un nombre limité d’objets. La première contrainte de l’échange est la contrainte d’intérêt réciproque. Cette contrainte d’intérêt réciproque est levée par la monnaie.

Les objets dans la bourse d’échange sont classés par tranches de prix (0 – 3€, 3 – 6€, etc.). Lors d’un échange sans monnaie, chaque utilisateur n’accepte d’échanger son objet que contre un objet d’une valeur proche. Ainsi les échanges n’ont lieu en l’absence de monnaie que dans des catégories de prix avoisinantes.

  • Pour figurer cette contrainte de valeur, on posera l’hypothèse d’une marge de tolérance aux différences de valeur lors de l’échange. La présence de monnaie permet d’assouplir la contrainte de valeur.


Modélisation des probabilites

Hypothèses :

  • Soit u le nombre d’utilisateurs
  • Soit v le nombre d’objets proposé par chaque utilisateur ⇒Il y a donc v×u objets disponibles
  • Soit p le nombre de tranches de prix différentes
  • Soit q la marge de tolérance aux différences de valeurs lors de l’échange. q représente le nombre de tranches de valeurs auxquelles un utilisateur s’intéresse lors de l’échange d’un objet.
  • Soit a la quantité telle que « un utilisateur sur a est intéressé par mon objet »
  • Soit a' la quantité telle qu’ « un objet sur a' intéresse le nouvel entrant ».

Variables aléatoires :

Nombre d’objets proposés lors de l’entrée sur la bourse d’échange

  • Lors de l’entrée sur la bourse d’échange d’un nouvel utilisateur qui propose un objet, u/a utilisateurs sont intéressés par ce nouvel objet. Ces u/a utilisateurs entrent en contact avec le nouvel utilisateur et lui proposent chacun un échange contre une de leur v objets respectifs. Le nouvel utilisateur se voit donc proposer ⌊vu/a⌋ objets en échange de celui qu’il propose.

Nombre de ces objets qui interessent le nouvel entrant

  • Soit X la variable aléatoire qui compte le nombre d’objets qui plaisent au nouvel entrant parmi ceux qui lui sont proposés en échange de son objet. X(Ω)=⟦0;⌊vu/a⌋ ⟧ ; X est un compteur de succès parmi ⌊vu/a⌋expériences indépendantes de probabilité de succès 1/a'  : X~B(⌊vu/a⌋,1/a^' ).

Nombre des objets qui interessent le nouvel entrant qu’il peut acquérir Soit Y la variable aléatoire qui compte parmi les objets proposés à l’échange au nouvel utilisateur et qui lui plaisent ceux qui sont dans une tranche de prix pour laquelle l’échange serait possible. Conditionnellement à X, Y(Ω)=⟦0;⌊vu/a⌋ ⟧ ; Y conditionnellement à X est un compteur de succès parmi ⌊vu/a⌋ expériences indépendantes de probabilité de succès q/p. Donc Y~B(⌊vu/a⌋,q/n))

Calcul des lois

Sans monnaie

  • Soit Z la variable aléatoire qui compte lors de l’entrée sur la bourse d’échange du nouvel utilisateur le nombre d’objets qu’il peut échanger contre le sien compte tenu des contraintes de valeurs et d’intérêt.

La formule des probabilités totales dans le système complet d’évènements { (X=j),j∈X(Ω)} s’écrit : ∀ k∈⟦0;⌊vu/a⌋ ⟧,P(Z=k)=∑_(k=0)^⌊vu/a⌋▒〖P(X=i)×P_((X=i) ) (Y=k)〗 En posant n=┴("not" .) ⌊vu/a⌋ ∀ k∈⟦0;n⟧,P(Z=k)=∑_(k=0)^n▒〖P(X=i)×P_((X=i) ) (Y=k)〗 Ce qui nous donne après simplification: ∀ k∈⟦0;n⟧,P(Z=k)=∑_(k=0)^n▒〖(■(n@i)) (1/a')^i ((a^'-q)/a')^n (■(i@k)) (q/p)^k ((p-q)/p)^(i-k) 〗 On obtient : P(Z=0)=((p-q)/(q×a^' )+(a^'-q)/a^' )^n La probabilité qu’au moins un objet parmi ceux proposés au nouvel entrant lui plaise et remplisse la contrainte de valeur, c’est-à-dire la probabilité qu’un échange puisse avoir lieu, est de : 1-P(Z=0)

Avec monnaie

  • Soit Z_mon la variable aléatoire qui compte lors de l’entrée sur la bourse d’échange du nouvel utilisateur le nombre d’objets qu’il peut échanger contre le sien compte tenu des contraintes de valeurs et d’intérêt. Z_mon=Y : la contrainte d’intérêt réciproque n’existe plus, il suffit juste que l’utilisateur qui se propose soit prêt à offrir suffisamment de points. Le paramètre q_mon qui représente la tolérance à la différence de valeur représente donc ici la capacité « financière » des utilisateurs déjà inscrits intéressés par l’objet proposé par le nouvel entrant.

La probabilité qu’au moins un des utilisateurs déjà inscrits intéressés par l’objet proposé par le nouvel entrant soit en mesure de procéder à l’échange compte tenu de son nombre de points est de : 1-P(Y=0)=1-((p-q_mon)/p)^n


Commentaires sur la fiabilité statistique Cette étude considère que le nombre d’utilisateurs intéressés par l’objet proposé par le nouvel entrant est une fonction du paramètre d’intérêt a plutôt de que de compte ce nombre d’utilisateurs à l’aide d’une variable aléatoire. De même, elle considère que chacun de ces utilisateurs propose v objets à échanger plutôt que d’utiliser une variable aléatoire pour compter le nombre d’objets proposés par chaque utilisateur déjà inscrit. Ces deux raccourcis ont pour objectif de simplifier inutilement les calculs en évitant de procéder à trois (voire quatre dans le cas sans monnaie) FPT successives alors que le résultat probabiliste serait le même.

Modèle et résultats concrets Dans le modèle fourni, il est très facile de faire bouger toutes les variables en même temps ou bien une seule à la fois pour voir quelle est son influence.


Commentaires les résultats

On peut constater que les différences de probabilités d’échange sont énormes selon qu’on a plus ou moins d’utilisateurs, plus ou moins d’objets à proposer ou à demander, et surtout selon qu’on lève ou pas les contraintes d’intérêt, de valeur, de temps et d’espace, c'est-à-dire selon qu’on utilise une monnaie interne à la bourse ou pas.



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