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Aspartame

Aspartame

Un article de Encyclo-ecolo.com.

Vue moléculaire
Vue moléculaire

Sommaire

L'Aspartame (E951)

  • Alias E951

L'Aspartame, c'est quoi ?

  • C'est un edulcorant découvert par hasard par un chimiste américain en 1965. Il se présente sous la forme d'une poudre blanche.</p>
  • Le rebaudioside (Reb A) purifié à 97% est extrait de la stevia. La stevia, nNouvelle star des édulcorants naturels, a été autorisée en France debut 2010. La stevia a un pouvoir sucrant 240 fois plus fort que le saccharose, le sucre classique mais ne contient aucune calorie. Alors forcément, les lobbies de l’aspartame craignent la fameuse stévia ! Petit inconvénient de la stevia : elle a un petit arrière goût de réglisse.

Où trouve-t-on l'aspartame ?

L'aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que le sucre traditionnel ! On le trouve donc essentiellement dans les produits contenant peu de calories. Il est très stable dans les produits secs, mais se dégrade progressivement lorsqu'il se trouve en milieux acqueux et perd son pouvoir sucrant. 

Risques possibles pour la santé

L'aspartame est un édulcorant non nutritif, une substance qui a une saveur sucrée très supérieure à celle du saccharose (le sucre), et qui est parfois qualifié de "tueur silencieux" : en effet, le risque sur la santé de la consommation d’aspartame a été étudié par de nombreux organismes et experts dans le monde.


Le débat sur l'éventuel impact cancérigène de l'aspartame a été relancé en 2005 par une étude de la Fondation européenne Ramazzini qui démontrant que l'aspartame est responsable de cancers, y compris quand il est consommé à des quantités proches de la dose journalière autorisée, DJA. Mais cette étude a été contestée pour ses biais méthodologiques. Cependant, suite à cette étude, l'Autorité européenne a resssenti le besoin par 3 fois, en 2006 et 2 fois en 2009, de réaffirmé l'inoccuité de l'aspartame.

Les études et les données toxicologiques chez l’animal et épidémiologiques chez l’homme, qui ont été publiées ne prouvent pas de toxicité de l'aspartame. Ces études confirment donc l’innocuité de l'aspartame utilisé dans le respect des autorisations délivrées (dose journalière).l’aspartame, très utilisé dans les produits "lights". Il est accusé de provoquer des tumeurs au cerveau, de favoriser l’apparition de la sclérose en plaques, ou encore de développer les crises d’épilepsie.

  • Alors que faut-il privilégier, l'aspartame (E951) ou la stevia (Reb A) ?

La stevia est un produit naturel mais un produit naturel n'est pas obligatoirement sans risque ni sans effet secondaire. L'aspartame a été plus étudié que la stevia et est donc mieux connu. La stevia est parfois utilisée en Amérique centrale comme substance abortive...

La question de fond porte donc sur la consommation d'édulcorants et sur l'accoutumance au goût sucré.

D'un coté des études qui comme celle de l'Université de Belfast démontre qu'en consommant des aliments sucrés allégés (et donc des édulcorants), on trompe notre cerveau : il perçoit un signal de rassasiement tout en comprenant que les calories correspondantes ne sont pas ans les aliments. L'effet est donc d'une stimulation de l'appétit après consommation de produits contenant des édulcorants.

En revanche, d'autres études, comme celle de l'Université de Purdue en Indiana en 2009, montrent que les personnent qui consomment régulièrement des édulcorants auraient un meilleur contrôle de leur appétit et de leur sensation de faim que les ceux qui mélangent consommation de sucre ET d'édulcorants intenses (ce qui désoriente un peu le cerveau).


Le débat concernant l'aspartame est énorme. Décrié puis réhabilité, on lui a associé pas moins de 92 troubles (sic), et on l'a parfois rendu responsable d'attaques cardio-vasculaires et de mutations cancérigènes. Trois fois sur quatre, les rapports d'intoxication alimentaires envoyés à la Food and Drug Administration (FDA, aux États-Unis) impliqueraient de l'aspartame.

Pourtant, toutes les grandes administrations sanitaires du monde l'autorisent. L'Union Européenne  et la France, après deux études consécutives, l'ont classé qui non nocif pour la santé humaine (voir les liens ci-dessous). La peur face à cet aliment, qui a fait de lui l'un des plus étudiés au monde, est donc infondée.

    Petite histoire de l'aspartame et des autorités sanitaires

    • L’aspartame va nous servir d’exemple emblématique d’une science imprudente et d’un pouvoir politique irresponsable, tous deux soumis aux impératifs marchands et financiers des Multinationales de l’industrie. Célèbre édulcorant artificiel intense, l’aspartame (APM) est un dipeptide composé de deux acides aminés naturels, l’acide aspartique et la phénylalanine dérivant du méthanol. L’aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du saccharose et est utilisé pour édulcorer les boissons et aliments à faible apport calorique ainsi que les médicaments (code E951 de la classification européenne des additifs alimentaires). On le trouve dans plus de six mille produits alimentaires consommés principalement par les enfants et les femmes. En Europe, l’APM est autorisé depuis 1994 (1981 aux États-Unis). La dose journalière admissible (DJA) en vigueur pour l’aspartame est fixée actuellement à 40 mg/kg de poids corporel/jour. Le CSAH, Comité scientifique de l’alimentation humaine de la Commission européenne, a réévalué ce seuil successivement en 1989, 1997 et 2002. C’est dire si la DJA a une indiscutable portée scientifique ! En 1995, une étude évoqua une possible relation entre l’augmentation de la fréquence de tumeurs du cerveau et la consommation d’aspartame. Se prononçant une première fois en 1997, le CSAH a conclu en 2002 que les données scientifiques de l’étude de 1995 n’apportaient pas de preuve d’un lien entre aspartame et tumeurs du cerveau. La dose journalière admissible de l’aspartame fut alors maintenue. Traversons l’Atlantique afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants de l’une des nombreuses affaires de ce que l’on commence à sérieusement qualifier de « santé environnementale ». C’est aux États-Unis que l’aspartame a été inventé en 1965 par le chimiste J. Schlatter. Plusieurs rapports rédigés par des scientifiques de la FDA (Food and Drug Administration) recommandèrent dans les années 1970 de ne pas mettre en circulation l’aspartame en raison de sa probable dangerosité. Les demandes d’autorisation de mise sur le marché émanaient de la société Searle – rachetée par Moncento en 1985 – détentrice du brevet (tombé dans le domaine public en 1988) et présidée par Donald Rumsfeld de 1977 à 1985. Après l’arrivée de Ronald Reagan à la Maison blanche, l’aspartame fut autorisée pour les aliments solides (juillet 1981) et pour les liquides (1983). En 1981, l’aspartame fut également autorisé par un comité commun d’experts de l’OMS et de la FAO. Puis vinrent les autorisations en cascade dans plus de quatre-vingts pays. La bataille contre les scientifiques indépendants des enjeux commerciaux semblait définitivement gagnée.

    C’est en 2005 que le Centre de Recherche sur le Cancer Ramazzini de Bologne publia les résultats d’une étude chez le rat dont les résultats mettaient en évidence une augmentation de l’incidence des lymphomes, leucémies et autres types de cancer chez les animaux exposés à l’aspartame. Saisie par la Commission européenne, l’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments) a alors étudié ces nouvelles données et… a conclu à l’absence d’élément permettant de mettre en cause les évaluations précédemment réalisées, ni la DJA de l’aspartame. En 2007, on assiste au même scénario : une nouvelle publication de l’Institut Ramazzini démontre l’augmentation significative des cas de leucémies, lymphomes et de cancers des glandes mammaires chez les rats après l’exposition à l’aspartame, in utero cette fois. En février 2009, l’EFSA rend son avis à propos de cette communication scientifique : pour elle, les données obtenues n’indiquent pas un potentiel génotoxique ou cancérigène de l’aspartame après une exposition in utero. Pourtant, le débat sur l’aspartame, et les édulcorants en général, est loin d’être clos. De nouvelles études scientifiques, très récemment publiées, se sont à nouveau penchées sur les éventuels effets d’édulcorants alimentaires sur la santé. Ainsi, en décembre 2010, le Dr Morando Soffritti et l’équipe du Centre de Recherche sur le Cancer Ramazzini de Bologne ont publié dans la revue American Journal of Industrial une troisième communication démontrant un effet cancérogène. Elle révèle que l’administration d’aspartame ajouté à la nourriture, de la période prénatale à la fin de la vie, provoque le cancer du foie et du poumon chez la souris Swiss mâle.

    de cadoudal in cdurable.info/

    L'aspartame ne serait pas dangereux pour la santé

    • Selon levif.be, les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), ont annoncé dans un communiqué que l’aspartame ne présenterait aucun danger pour la santé.

    Les résultats de 2 études portant sur le potentiel carcinogène ne sont pas jugés probants (agent capable de provoquer le cancer) du produit chez la souris et sur l’association entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et le risque accru d’accouchement prématuré.

    "Aucune preuve disponible dans l'étude Halldorsson ne permettait d'affirmer qu'il existait un lien de causalité entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l'accouchement prématuré", soutient l'Efsa.

    Par ailleurs, "les résultats de l'étude Soffritti (sur le potentiel carcinogène) ne fournissent pas suffisamment de preuves scientifiques qui justifieraient de revoir les évaluations précédentes de l'Efsa relatives à l'aspartame", précise l'agence.

    Les experts de l'Efsa avaient estimé en mars 2009 que "rien n'indiquait un potentiel génotoxique ou carcinogène de l'aspartame et qu'il n'y avait aucune raison de réviser la dose journalière acceptable de 40 milligrammes par kilo de poids corporel".

    L'aspartame remplace le sucre dans plus de 6.000 produits, sodas, boissons, bonbons, desserts, produits pharmaceutiques.


    "L’EFSA continuera de suivre attentivement les publications scientifiques dans ce domaine afin d’identifier toute nouvelle preuve scientifique concernant les édulcorants qui pourrait indiquer un risque éventuel pour la santé humaine ou qui serait susceptible d’affecter, d’une manière ou d’une autre, l’évaluation de la sécurité de ces additifs alimentaires", précise toutefois l’agence.

=== Au sujet de l'Aspartame: ===



  • La boutique alimentaiton bio </li>
  • Le dossier Alimentation bio</li>
  • Article : Attention aux additifs !</li>
  • Une étude de l'ANSES (France)</li>
  • Une étude de l'Union Européenne</li> </ul>
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