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Bisphénol A

Bisphénol A

Un article de Encyclo-ecolo.com.



Sommaire

le bisphénol A BPA, qu'est ce que c'est ?


Les bisphénols sont des hormones que l'on trouve dans les bouteilles d'eau en plastique : elles peuvent lentement diffuser du plastique à l'eau et avoir des conséquences sur les fonctions de reproduction chez les animaux testés en laboratoire. Autrement dit, le bisphénol A (BPA) est un produit chimique utilisé en association avec d’autres produits chimiques pour la fabrication de plastique et de résine (biberons, tétines, bouteilles, ...).

Le bisphénol A (BPA) est un produit entrant dans la fabrication du polycarbonate et de certaines résines. Il est aujourd’hui largement utilisé dans des matériaux qui rentrent en contact avec des aliments : biberons, vaisselle et récipients plastiques, ou revêtement intérieur de boîtes de conserve. Le bisphénol A (BPA)est aussi utilisé dans d’autres produits comme les papiers thermiques

Où trouve-t-on du bisphénol A (BPA) ?

Le BisphenolA (BPA) est notamment utilisé dans le polycarbonate, un type de plastique rigide et transparent qu'on trouve donc dans de très nombreux récipients alimentaires tels que les biberons, les récipients de conservation, , etc. :

  • On trouve du BisphenolA (BPA) dans les lunettes de soleil,
  • On trouve du BisphenolA (BPA) les CD.
  • Des résidus de BPA sont également présents dans les résines époxy utilisées pour former une couche de protection intérieure dans les canettes, les boîtes de conserve et les cuves contenant des boissons et des aliments.
  • On trouve du BisphenolA (BPA) dans certains réseaux d’adduction d’eau potable, notamment dans les canalisations
  • On trouve du Bisphenol A (BPA) dans les biberons en polycarbonate,
  • On trouve du Bisphenol A (BPA) dans des gourdes de sport,
  • On trouve du Bisphenol A (BPA) dans des grosses bouteilles d'eau ou citernes d'eau en plastique rigide,
  • On trouve du Bisphenol A (BPA) dans le revêtements époxy-phénoliques des conteneurs d'eau potable et des cuves à vin,
  • On trouve du BisphenolA (BPA) dans de la vaisselle,
  • On trouve du BisphenolA (BPA)des gobelets,
  • On trouve du BisphenolA (BPA) des récipients en plastique pour la conservation des aliments et le réchauffage au micro-ondes ;
  • On trouve du BisphenolA (BPA) les résines recouvrant l'intérieur des cannettes et des boîtes de conserves alimentaires
  • On trouve du BisphenolA (BPA) les scellements dentaires et les prothèses dentaires.
  • On trouve du BisphenolA (BPA) dans certains réseaux d'adduction d'eau potable, notamment dans les canalisations.
  • On trouverait du bisphénol a BPA sur les tickets de caisse :

Selon Le Parisin du 10 août 2010 : "Les tickets de caisse contiendraient du bisphénol A, un composé chimique connu pour favoriser les cancers à long terme, selon une étude menée par une ONG américaine, l'Environmental Working Group, révélée par Le Parisien mardi 10 août. Les auteurs de l'étude estiment que les tickets de caisse pourraient contenir jusqu'à 12 fois la dose journalière tolérée sans risque pour un adulte. Le composé chimique pourrait également se trouver sur les tickets remis par les distributeurs de billets et les bornes de paiement de parking.

Loin de démentir l'information, la grande distribution confirme que les tickets de caisse remis aux consommateurs sont imbibés de bisphénol A. "Il y a bien du bisphénol A dans nos tickets de caisse, c'est un problème qui concerne toute la distribution et les services dans le monde", a confié l'enseigne Carrefour au quotidien français.

L'encre utilisée dans le papier "thermique" des tickets de caisse serait responsable de la présence de bisphénol A sur les factures. De son côté, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) tient à rassurer l'ensemble des usagers. "On est là face à une voie d'exposition secondaire du bisphénol A dans l'organisme. La principale voie est l'alimentation. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter outre mesure", a indiqué Marie-Hélène Loulergue, directrice adjointe à la santé alimentaire, ..."



Comment le bisphénol A peut-il pénétrer notre organisme ?

Le BPA est un composé chimique servant à diluer la résine de polyester pour la rendre liquide et faciliter son laminage. Le bisphénol est donc présent dans un grand nombre de récipients alimentaires et de boissons, notamment dans les biberons ainsi que dans les résines de scellement dentaire.


  • Si cette substance est chauffée, mise en contact avec des détergents puissants ou des liquides à hautes températures, rayée ou usée, elle peut s’extraire du plastique ou de la résine, et contaminer l’aliment. Autrement dit si vous chauffez votre biberon au micro-ondes, que vous le laver au lave-vaisselle, que vous utilisez les biberons d'un enfant pour un autre, le bisphénol A s’échappe du produit et passe du biberon au lait, ou du contenant au contenu. Résultat, la quasi-totalité des enfants sont susceptibles d’être en contact avec le BPA.


L'interdiction en vigueur depuis 2011 dans les biberons sera étendue en France dans tous les contenants alimentaires en 2015.

Les dangers du bisphénol A

Une étude a démontré la présence de BPA dans les urines de quasiment toute la population. D’après des tests menés sur les animaux, la concentration de BPA présente chez l’enfant serait assez forte pour entraîner des effets néfastes sur sa santé future.

Le bisphénol A (BPA) est réputé dérégler les hormones et peut mener à certains cancers (prostate, sein), à une puberté précoce, au surpoids, au diabète, à l’hyperactivité, à des difficultés de procréation, et à un affaiblissement du système immunitaire. Quelques principes de précaution

En octobre 2010, l’Institut National de la Recherche Agronomique de Toulouse avait présenté une étude tendant à prouver la capacité du bisphénol A (BPA), désormais interdit dans le plastique des biberons, à pénétrer dans le corps humain par la peau. Alors que ce perturbateur endocrinien reste critiqué pour son utilisation dans les vernis qui tapissent l’intérieur des boîtes de conserve, où il présente comme dans les biberons le risque d’être ingéré.
En attendant de savoir s’il est nécessaire ou pas de retirer de la vente les biberons contenant dubisphénol A (BPA), il semble judicieux de changer quelques-unes de ses habitudes.

En attendant, on conseille d'acheter des biberons ou des tétines en latex naturel, d’éviter de les mettre au lave-vaisselle et au micro-ondes, de les laver à l’eau du robinet dès que l’enfant vient de le terminer plutôt que quelques heures plus tard, de ne pas réutiliser les biberons du premier pour le second .  Vous pouvez également choisir  des tétines ou biberons en plastique polypropylène (PP), en silicone ou en verre.

Préférez donc les bouteilles en verre, toujours par précaution. Comment les éviter ? Il vaut mieux éviter les bouteilles en plastique rigide qui, en se dégradant, favorisent l'apparition des bisphénols.


Le bisphénol A perturbe la formation des dents

  • La formation des dents pourrait être affectée par une exposition à de faibles doses de bisphénol A (BPA), très présent dans les plastiques et les résines des boîtes de conserve et qui imprègne 95 % de la population. Une maladie émergente, l'hypominéralisation des molaires et des incisives (MIH), pourrait être due à une exposition au BPA dans la période périnatale. C'est la conclusion d'une étude française réalisée sur des animaux et publiée lundi dernier dans l'American Journal of Pathology. Selon les chercheurs, le BPA influencerait l'expression de deux gènes impliqués dans la formation de l'émail.


Le bisphénol A, perturbateur endocrinien

  • Le bisphénol A (BPA) imite les œstrogènes, les hormones sexuelles féminines.
  • Le bisphénol A (BPA) est donc capable de perturber le système hormonal du corps humain. Une propriété que le bisphénol A (BPA) a en commun avec plusieurs centaines de polluants présents dans les produits de consommation courante et appelés perturbateurs endocriniens : Les perturbateurs endocriniens présentent 2 particularités qui rendent complexe l'évaluation de leur toxicité. Ils peuvent agir à très faibles doses, tout comme les hormones dans notre organisme. Et leurs effets ne sont pas toujours proportionnels à la dose : ils sont parfois actifs à des teneurs infimes et n'ont pas d'effet en quantité 10 ou 100 fois supérieure.
  • Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien dont la toxicité est difficile à évaluer.
  • Un perturbateur endocrinien est une substance qui interfère avec notre système hormonal, donc potentiellement avec de nombreuses fonctions de notre organisme. En effet, plus de 50 hormones sont sécrétées par nos organes reproducteurs mais aussi par le cerveau (hypophyse et hypothalamus), le pancréas (qui sécrète notamment l'insuline), la thyroïde et les glandes surrénales.
  • Il semble que l'exposition au bisphenol in utero, dans la petite enfance et à la puberté soit particulièrement à risque.
  • Des dizaines de composés sont des perturbateurs endocriniens. Parmi eux, des pesticides, des solvants chimiques, des constituants des plastiques (phtalates, BPA), des polluants industriels, des phytoestrogènes (soja).


  • Sur les rats et souris de laboratoire, le bisphénol-A (BPA) est la cause de nombre d’effets toxiques : tumeurs des glandes mammaires, cancers de la prostate, puberté précoce, fausses couches, anomalies des spermatozoïdes, diabète de type 2, altérations du système immunitaire, troubles du comportement, aberrations chromosomiques, problèmes neuronaux.

Comment limiter l'exposition au bisphénol A

  • Le bisphénol A contenu dans certains biberons est-il dangereux pour la santé de votre bébé ?
  • Évitez d'utiliser des bouteilles ou tout autre récipient en plastique recyclable portant le chiffre 7, 3 ou 6 inscrit dans un triangle fléché au cul du récipient ou sans numérotation, ainsi que les conserves et les canettes de boisson avec un revêtement époxy.

Pour les biberons, privilégiez les marques (Avent, Dodie, ou Medela) qui proposent des produits garantis sans BPA.

Évitez de réchauffer des aliments au micro-ondes dans des récipients en plastique ou au bain-marie dans les boîtes de conserve.

Les substituts au bisphénol

L’Anses a édité une liste de 21 substituts qui concernent le polycarbonate (PC), un polymère fabriqué à partir de bisphénol A très résistant aux chocs et aux hautes températures. Les substituts au BPA dans les plastiques polycarbonate sont « les plus faciles à mettre en œuvre », écrivait le Réseau environnement santé (RES) dans un document publié en avril 2011.

Première possibilité : le verre. «« C’est un matériau inerte et qui élimine le problème des déchets. » Il y a encore l’inox ou la céramique. Il y a enfin d’autres matières plastiques comme le polyéthylène et le polypropylène, deux matériaux « plus vieux que le polycarbonate ». De ceux-là, « on ne peut pas dire qu’on n’a pas de preuves (de leur innocuité, ndlr) ou alors il faut rouvrir tout le chapitre des plastiques ».

Le PET (polytéréphtalate d’éthylène) est lui aussi mentionné comme alternative possible dans le document de l’Anses, mais là « il n’est pas exempt de souci. Se pose notamment la question de l’antimoine utilisé comme stabilisateur dans le PET. Une polémique avait été lancée par une organisation de consommateurs allemande (en 2005, ndlr) », poursuite le chargé de mission au RES. Viennent ensuite d’autres substituts dont on sait moins de choses : le copolyester Tritan – développé par Eastman Chemical Company, une société américaine – dont les ventes ont quadruplé entre 2009 et 2010. En 2011, un professeur de neurobiologie à l’université d’Austin (Texas) avait décelé dans ce matériau des molécules imitant l’action des oestrogènes. Ou le mystérieux Ecozen du Coréen SK Chemicals.

Emballage de céréales : Possible contamination au Bisphénol A (BPA) ?

  • L'Agence européenne de sécurité alimentaire (European Food Safety Agency [EFSA]) s'est penchée sur la possible contamination de céréales pour le petit déjeuner par un composant présent dans certaines encres utilisées sur les emballages. Ce sont les autorités allemandes qui ont lancé l'alerte après avoir retrouvé ce produit chimique, la 4-méthylbenzophénone, dans des céréales. Cette molécule est mal connue et l'EFSA ne peut pas encore se prononcer avec précision sur le risque encouru.

Mais elle s'est voulu rassurante, estimant que seule une exposition maximale - cas d'un enfant consommant régulièrement des céréales contaminées au niveau le plus élevé retrouvé jusqu'à maintenant - pourrait poser problème. Quoi qu'il en soit, la présence d'un sachet protecteur à l'intérieur de l'emballage carton écarte le risque. L'EFSA n'a pas communiqué la marque de céréales concernée.


Les produits et les marques

le bisphénol A devrait disparaître de tous les contenants alimentaires au 1er juillet 2015. C’est le sens de la proposition de loi adoptée mardi 9 octobre 2014lecture au Sénat. Une victoire nuancée pour les associations. Le texte initial fixait comme échéance le 1er janvier 2014. La raison du report ?

La difficulté à trouver des substituts avancée par les industriels. « Il est toujours difficile de trouver des substances de substitution, mais ça l’est encore plus pour le bisphénol A, compte tenu de la variété de ses applications », explique Patrick Lévy, médecin conseil de l’union des industries chimiques (UIC). Pourtant, certains industriels qui ne fabriquent pas de biberons (le BPA y est banni depuis 2010) ont déjà pris de l’avance. Le bisphénol A, il y en a partout : dans les boîtes de conserve, les canalisations d’eau, les tickets de caisses, les canettes… Mais des solutions de remplacement existent. En juin 2012, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié une liste de 73 alternatives recueillis auprès d’industriels, d’agences nationales, d’associations, d’universités…


  • Les boîtes de conserve

Dans la boîte de conserve, c’est la couche d’époxyde qui est en cause. Composée de bisphénol A, celle-ci sert à créer une barrière étanche entre la boîte et les aliments. Comment la remplacer ? On peut éliminer la boîte de conserve et passer là encore au verre. Après tout, les haricots en bocaux – à défaut d’être frais – sont souvent meilleurs qu’entassés sous aluminium. Reste le couvercle du bocal là aussi souvent recouvert d’epoxyde. Mais si l’on veut garder la boîte de conserve, les choses se compliquent. « Les aliments contenus sont très différents, ils ont des PH variés et leur agressivité sur la résine diffère. On n’a pas de solutions de rechange assez polyvalente. Pour une canette de coca, on peut avoir un substitut possible et un autre pour une boîte de tomate », explique Patrick Lévy de l’Union des industries chimiques (UIC). De quoi transformer la fabrication de canettes en casse-tête. Pourtant, certains ont franchi le pas.

  • Heinz Australia

La marque a annoncé en juillet 2010 l’élimination du BPA dans ses boîtes de conserves pour bébés en l’espace de douze mois, puis dans les couvercles métalliques des bocaux de verre. Mais où en est-elle ? Contactée, elle n’a pas répondu dans le temps imparti. L’exemple d’Eden Foods

Eden Foods, une entreprise américaine spécialisée dans les aliments bios, propose depuis 1999 des boîtes de conserve sans BPA. L’oléorésine, un « mélange d’huile et de résine extraites de plantes comme le pin et de sapin baumier. « Sauf que c’est plus fragile, souligne Yann Vicaire du RSE. Les produits acides notamment les dérivés de tomates attaquent plus facilement ce genre de résine. » La solution se trouve peut-être dans les labos. Deux laboratoires universitaires travaillent sur les substituts aux résines époxy.


Du Bisphénol A (BPA) dans les CD et DVD

  • Le Bisphénol A (BPA se trouve également dans les CD et est soupçonné d'augmenter les risques de puberté précoce chez les femmes et de cancer de la prostate ou du sein.


Comment choisir un biberon sans bisphénol A ?

Le biberon de votre bébé porte-t-il le symbole recyclage (anneau de Möbius) accompagné du chiffre 7 et des lettres PC  ? Si c’est le cas, il serait préférable de le changer car il est réalisé à partir de polycarbonates et contient du bisphénol A…

En effet, en avril 2008, le Programme de toxicologie national des États-Unis (US National Toxicology Program) a conclu dans un projet de note d’information qu’aux niveaux actuels d’exposition au bisphénol A, il y a certaines inquiétudes à avoir quant aux effets sur le système nerveux et sur le comportement des fœtus, des nourrissons et des enfants. De plus des rapports publiés par «Santé Canada» et «Environnement Canada» soulèvent des inquiétudes concernant d’éventuels effets nocifs du bisphénol A pour les nouveaux-nés et les nourrissons.

Face à ces éléments, le gouvernement canadien a annoncé, courant octobre 2008 qu’il allait interdire l'importation et la vente des biberons en polycarbonate qui contiennent du bisphénol A (BPA), ainsi que la publicité sur ces produits.


TUPPERWARE : un modèle d'achat zéro bisphénol A

  • L'entreprise TUPPERWARE lance une nouvelle gamme de produits "Zéro Bisphénol" dans le but de rassurer les clients par le biais du respect strict des normes européennes en matière de sécurité et de santé. Il faut savoir que ces nouveaux produits ont vu le jour après 3 années de recherche et développement en toute sérénité et confiance de la part de ses clients.

En février 2014, la gamme Tupperware a décidé de bannir le polycarbonate de ses produits. Sur son site internet, dans la rubrique « Matières », on trouve désormais la mention suivante : « Nous avons choisi de supprimer de notre catalogue tous les produits à base de polycarbonate, pour avoir ainsi une gamme à 0% de bisphénol A. Le polycarbonate est remplacé par le polyester thermoplastique qui présente des propriétés similaires mais ne contient aucune trace de bisphénol A. » Késako ? « On a remplacé [cette matière] par un polyester thermoplastique. Il est aussi transparent, aussi solide, un peu moins rigide », a expliqué Denis Gruet, pédégé France de l’entreprise, en mai dans les colonnes du Parisien. Cela a coûté 4 millions d’euros pour 3 ans de recherche. On ne sait pas si le nouveau polyester de Tupperware est la panacée pour la santé. Pour des raisons de confidentialité, l’industriel livre peu d’éléments sur sa nouvelle trouvaille.

De plus, les traces de bisphénol A, dans certains produits, étaient déjà 10 fois inférieures à la limite autorisée par les instances européennes. Ce produits sont adaptés aux différents contextes d'utilisation, de ce fait aucune erreur n'est possible.

Le centre de recherche et développement français situé à Joué-lès-Tours (Indre et Loire) a remplacé le bisphénol A dans le polycarbonate par le polyester thermoplastique qui a des propriétés similaires. Ainsi aucun doute n'est possible quant à la composition des récipients en plastique.


Les études sur le bisphénol >

  • Selon, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, le bisphénol A est classé comme une molécule "préoccupante pour la fertilité de l'espèce humaine" du fait "d'effets toxiques possibles mais non démontrés sur la reproduction" (Inserm), dans une expertise collective publiée le 3 juin.

(étude inserm sur le Bisphénol de juin 2010 : www.inserm.fr/espace-journalistes/bisphenol-a-effets-sur-la-reproduction-une-expertise-collective-de-l-inserm

  • Selon l'Organisation mondiale de la santé concluait, "en l'état des connaissances actuelles, il est difficile de juger de la pertinence des études qui établissent un lien entre de faibles niveaux d'exposition au BPA et des impacts négatifs sur la santé". (Rapport de l'OMS : www.who.int/foodsafety/chem/chemicals/bisphenol_release/en/index.html)

Bisphénol et tickets de caisse

Du bisphénol A est présent sur une majorité de tickets de caisse et de billets de banque, selon une étude américaine publiée en décembre 2010.

  • Selon une étude de l'INRA suite à des tests ex-vivo, le bisphénol A peut pénétrer notre organisme par la peau. "Le BPA peut migrer de ces plastiques et résines vers l'aliment contenu. (...) On le retrouve dans les urines, le sang et le liquide amniotique d'une grande majorité de la population européenne."
  • En octobre 2010, l’INRA de Toulouse a alerté sur le risque que du bisphénol pénètre dans notre organisme par simple contact avec la peau : le bisphénol BPA étant particulièrement présent, sous forme de pellicule, sur le papier thermique qui sert à imprimer les tickets de caisse des grandes enseignes, du petit commerce et des distributeurs de billets.

(source : Octobre 2010, étude Inra (inra.fr/presse/bisphenol_a_penetrerait_organisme_par_peau) qui montre pour la première fois par des tests ex vivo que le Bisphénol A (BPA), perturbateur endocrinien qui fait débat par sa présence dans certains emballages, peut pénétrer l’organisme humain par la peau. Ces travaux complètent une première étude qui avait révélé des taux importants de BPA dans l’organisme des personnes en contact régulier avec des tickets de caisse ou des reçus de cartes de crédit.)


  • Une autre étude menée par les ONG américaines Safer Chemicals, Safer Families et Washington Toxic Coalition, publié en décembre 2010, a montré que la moitié de 22 tickets de caisse étudiés étaient recouverts d'une couche importante de bisphénol A.

Selon ces chercheurs, le seul fait de tenir en main un ticket de caisse pendant 10 secondes permet à près de 2, 5 microgrammes de bisphénol A de passer du ticket vers les doigts – autant dire que les caissières y seraient particulièrement exposées., Compte-tenu des incertitudes sanitaires autour de ce composant chimique, l’enseigne U (1400 magasins en France) vient donc d’annoncer sa décision de substituer à partir du 1er février 2011 les rouleaux de caisse thermique par "un type de support dépourvu de cette substance potentiellement nocive". Une action préventive, à destination des hôtesses de caisse, saluée par le Réseau Environnement Santé (RES) qui mène campagne sur le sujet.

Comment trouver un biberon qui ne contient pas de bisphénol A ?

C'est très simple, il suffit de choisir des biberons fabriqués en verre

Le bisphénol A présent dans les plastiques agit, même à faible dose, sur l'intestin

  • Une étude conduite par des équipes de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Toulouse s'est intéressée à l'impact du bisphénol A (BPA) sur l'intestin. Publiée dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS) le 14 décembre 2009, elle montre un impact du bisphénol A (BPA) chez le rat femelle, y compris à très faible dose. "Nous avons mis en évidence des effets à des doses considérées jusqu'ici comme sans effet sur les fonctions biologiques chez l'animal", explique Eric Houdeau, qui a dirigé ces travaux. L'intestin répond à des concentrations mille fois moins importantes que celles définies pour d'autres tissus.

L'intestin avait jusqu'à présent été considéré comme une simple voie d'absorption du bisphénol A (BPA), "et non comme une cible de ce leurre hormonal, qui mime les oestrogènes", des hormones sexuelles femelles, explique M. Houdeau. La présence de récepteurs à oestrogènes sur la paroi intestinale avait été montrée dans les années 1990, ce qui a poussé son équipe à tester l'interaction éventuelle avec le bisphénol A (BPA).

Plusieurs effets ont été constatés : le BPA réduit la perméabilité de l'intestin, ce qui peut faciliter la rétention d'eau. Il augmente la sensibilité à la douleur viscérale, mais montre aussi une activité anti-inflammatoire. En revanche, les rates exposées in utero puis à la naissance voient augmenter le risque de développer une maladie inflammatoire sévère à l'âge adulte. Les chercheurs font l'hypothèse qu'en réduisant la perméabilité de l'intestin, le BPA freine les échanges avec le système immunitaire et la maturation de celui-ci.

On ne peut transposer ces résultats de l'impact du Bisphénol A (BPA) à son effet sur l'homme. "C'est aux autorités sanitaires de voir s'il y a lieu de réviser les normes d'exposition", Mais on peut conclure à l'innocuité du Bisphénol A (BPA) aux doses actuelles ?


Le bishénol, interdit ou pas ?


Depuis le 1er janvier 2013, le bisphénol A (BPA) est interdit dans les contenants alimentaires pour les nourrissons et les enfants de moins de 3 ans.

Le 1er janvier 2015, la suspension du bisphénol est étendue à tous les autres emballages. Le sénat a adopté en décembre 2012 la loi qui suspend ce probable perturbateur endocrinien, cancérigène et neurotoxique. Le Gouvernement a annoncé à cette occasion qu'il ne limitera pas son action au BPA, mais remettra prochainement un rapport au Parlement sur les autres perturbateurs endocriniens dont les phtalates.

Les deux années supplémentaires de 2013 à 2015 sont justifiées par le fait qu'il faudrait, selon les parlementaires, vérifier l'innocuité des substituts au BPA.



Bisphénol - Réviser les normes ?

Le Bisphénol A (BPA), composé chimique utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires, est interdit en France et au Danemark,

Aux Etats-Unis, l'Agence de l'environnement devvait remettre ses conclusions sur le Bisphénol A (BPA) fin novembre 2009, mais y avait renoncé sans explication. Etait-ce pour inclure dans ses réflexions une nouvelle étude publiée dans le numéro de décembre de la revue Environmental Health Perspective ? Celle-ci montre que des petites filles dont la mère présentait du BPA dans les urines durant la grossesse se montrent plus agressives et hyperactives à l'âge de 2 ans. source : le monde.fr

2001 - Le biphenol A (BPA) interdit en Europe

  • Les pays de l'Union européenne ont décidé fin novembre 2010 d'interdire à partir du printemps 2011 la production, puis la commercialisation en Europe, de biberons contenant du bisphénol A, un composé chimique controversé utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires

Cette interdiction est entré en vigueur mi-2011. Le bisphénol A, présent dans les bouteilles et bonbonnes d'eau, était déjà interdit au Canada, en Australie et dans plusieurs Etats américains. Le Canada est devenu, le 14 octobre, le premier pays à classer le BPA dans la catégorie des substances toxiques.




Le bisphénol A (BPA) n'est pas interdit en France jusqu'alors

  • Le 27 juillet 2009, a été enregistré au Sénat la proposition de loi visant à interdire « la fabrication, l'importation, l'offre, la détention en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, la mise en vente, de plastiques alimentaires contenant du Bisphénol A ».
  • Lundi 10 mai 2010, les députés à l'unanimité ont entériné la suspension de la commercialisation des biberons contenant du bisphénol. Le Parlement a entériné la proposition de loi en faveur de l'arrêt de la commercialisation de biberons à base de Bisphénol A (BPA) adoptée par le Sénat le 24 mars 2010.
  • Le Parlement a voté à l'unanimité, le 23 juin 2010, la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché des biberons conçus à base de bisphénol A (BPA). Adopté par le Sénat le 24 mars 1010, le texte a également été introduit dans le projet du Grenelle 2.

Un amendement du député Gérard Bapt a été déposé pour étendre l'interdiction à tous les contenants alimentaires mais a été rejeté par le gouvernement.

  • Lors de l'examen par l’Assemblée nationale le 17 juin 2010 de la proposition de loi visant à suspendre la commercialisation de biberons produits à base de Bisphénol A (BPA), qui fait partie du "Grenelle II", le gouvernement a proposé de repousser en janvier 2011 le débat sur l'interdiction totale du BPA dans les autres produits.



Bisphénol A confirmation de l'interdiction des biberons au BPA

Un organisme, notamment celui des enfants, exposé à une certaine quantité de bisphénol A (BPA), peut voir son système hormonal perturbé. La secrétaire d'Etat à l'environnement, Valérie Létard, a rappelé que : «  L’usage courant du Bisphénol A a toujours été considéré comme étant sans conséquences sanitaires"


  • Fin septembre 2010, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno a confirmé que la France va maintient l'interdiction des biberons contenant du bisphénol A BPA malgré un 'avis récent de l'agence européenne pour la sécurité des aliments (AESA).

L'EFSA avait en effet estimé que le bisphénol A (BPA), ne présente pas de risques pour la santé. Les scientifiques du groupe sur les matériaux en contact avec les aliments de l'AESA ont conclu qu'ils n'ont pas pu identifier de nouvelle preuve qui les poussant à revoir la dose journalière tolérable fixée à 0,05 mg/kg de poids corporel. Un scientifique recommande que la dose journalière tolérable soit "temporaire". Il est toutefois "en accord" avec l'opinion générale des autres scientifiques sur le fait qu'on ne peut pas se baser sur ces nouvelles études sur le bisphénol A (BPA) pour réduire la dose journalière tolérable.

"La priorité, c'est la protection des bébés, très fragiles", réagit Chantal Jouanno. "Les études montrent non seulement une possible contamination par le lait maternel, voire de la mère au foetus puisque le BPA traverse la barrière placentaire" et "soulignent une migration des biberons vers le lait lorsqu'ils sont trop chauffés." Les biberons au bisphénol A (BPA) peuvent être remplacés par des biberons en verre.

"Pour les autres produits contenant du bisphénol A (BPA) (boîtes en plastique allant au micro-ondes, intérieur des boîtes de conserve...), nous devons d'abord nous assurer que les substances susceptibles de remplacer le bisphénol A (BPA) sont moins dangereuses", a expliqué Mme Jouanno.

L'avis de l'AESA va permettre à l'UE de prendre une décision, car 2 pays , la France et le Danemark, ont décidé unilatéralement d'interdire la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A (BPA)

L'interdiction au Danemark est plus étendue car elle concerne tous les produits contenant du BPA utilisé pour l'alimentation des enfants de 0 à 3 ans.

Le bisphénol A reste interdit au Canada, en Australie et dans plusieurs Etats américains.


Le Bisphénol-A appauvrirait le sperme

  • Le bisphénol A (BPA) multiplierait aussi par trois le risque d'une concentration diminuée du sperme.

Le Bisphénol-A (BPA), déjà montré du doigt pour accroître le risque de dysfonctionnement sexuel masculin et perturber le développement cérébral des foetus et nouveaux-nés, réduirait nettement la concentration et la qualité du sperme, selon une étude publiée jeudi 28 octobre.


  • Une étude a été menée pendant cinq ans sur 514 ouvriers travaillant dans des usines en Chine.

Les auteurs ont constaté que ceux qui avaient les concentrations les plus élevées de BPA dans leur urine multipliaient le risque de produire un sperme de mauvaise qualité.


Des risques multipliés par trois

"Comparativement aux hommes sans trace détectable de BPA dans l'urine, ceux qui avaient les teneurs les plus élevées multipliaient par plus de trois le risque d'une concentration diminuée de leur sperme et de sa vitalité", précise le Dr De-Kun Li, un épidémiologiste de Kaiser Permanente (consortium privé américain de soins et d'assurance maladie), principal auteur de cette communication qui paraît dans la revue "Fertility and Sterility".

Il s'agirait de la première étude menée sur des humains pour évaluer le lien entre la qualité du sperme et le BPA.

Des recherches sur des animaux avaient déjà mis en évidence des effets néfastes de cette substance sur le système reproducteur des souris et des rats.

Il s'agit de la troisième étude d'une série conduite par le Dr Li sur les effets du BPA sur l'organisme humain.

La première, publiée en novembre 2009 dans l'Oxford Journals Human Reproduction, avait conclu qu'une exposition à des hauts niveaux de BPA sur le lieu de travail augmentait le risque d'une diminution des fonctions sexuelles.

source : nouvelobs

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