Français et la voiture
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Les Français et la voiture
Quelle est la position des Français sur le développement durable, leur attitude face à la consommation durable et aux engagements éco-citoyens ? Comment évolue cette position au fil des années ?
> Voir aussi les articles complémentaires : Les [ Français et le développement durable ] et les [ Français et consommation responsable ]
Les Français, la crise et la voiture électrique en 2014
Les Français sont prêts pour la voiture électrique, mais ils ne le savent pas tous !
A l’occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité Durable*, l’Avere-France et Mobivia Groupe révèlent une étude réalisée par l’Institut Ipsos sur les Français et la mobilité électrique.
Le sondage montre que l’électrique répond aujourd’hui aux besoins des automobilistes français, tant sur l’autonomie nécessaire aux déplacements quotidiens, que sur son caractère innovant et agréable à conduire, ou sur son respect de l’environnement.
L’étude souligne néanmoins que de nombreux freins perdurent. Ils nuisent à la concrétisation en acte d’achat et proviennent d’un sentiment d’information encore très insuffisant.
Voitures électriques : un a priori favorable
- Selon une enquête Ispos / Avere-France / Mobivia Groupe divulguée en sept. 2014, les Français sont toujours nombreux à trouver bien avantages à la voiture électrique. Pour 93% des sondés, la voiture électrique est avant tout innovante, respectueuse de l’environnement (92%), économique et agréable à conduire (81%).
Des freins objectifs et des blocages plus subjectifs
Des réticences restent bien vives, même si la France est le second marché de véhicules électriques en Europe, avec 5 415 immatriculations de janvier à août l2014
Premier obstacle qui continue d’être évoqué par les Français : l’autonomie « restreinte » de ces véhicules. Elle est mise en avant par 64% d’entre eux. 44 % des Français déclarent qu’ils porteraient plus d’intérêt à la voiture électrique si son autonomie était supérieure à 250 km par jour. Dans les faits, cette autonomie prouve être très largement supérieure aux besoins de déplacement quotidiens.
En effet, en France, la distance moyenne parcourue quotidiennement est de 31km et les voitures passent près de 80% de leur temps stationnées. En regard, les modèles électriques disponibles affichent une autonomie qui dépasse largement les 100km avec un temps de recharge allant de 20 minutes à 8 heures.
Les personnes interrogées évoquent également, pour 51% d’entre elles, le manque de stations de recharge. Or, au-delà des bornes qui commencent à se déployer dans l’espace public, la possibilité de recharger chez soi ne semble pas assez intégrée, pour autant elle est possible pour les 18,4 millions de logements individuels (selon le Ministère du Logement). La mobililté électrique est bien en phase avec les habitudes de mobilité des Français.
Les Français, la crise et la voiture en 2013
- La crise démobilise les Français qui sont devenus plus frileux : seulement 23 % considèrent qu'ils doivent agir en premier pour protéger l'environnement, contre 24 % en 2010. Et le vent de la démobilisation ne souffle pas que sur le logement. Que ce soit pour travailler ou faire les courses, les Français ont déclaré en 2012 avoir davantage eu recours à l'automobile.
Cette situation pourrait ne pas changer de sitôt. Alors que 36 % des Français estimaient en 2009 pouvoir se passer facilement de leur voiture, ils ne sont désormais plus que 28 %. Les experts du CGDD y voient la manifestation d'un « certain pessimisme », lié essentiellement au fait qu'il faille se déplacer de plus en plus loin pour travailler. « Plus d'un tiers des personnes interrogées considèrent que les facteurs économiques et les améliorations de l'offre de déplacements alternatifs ne suffiront pas à modifier leur mobilité quotidienne », rapporte l'étude. Les Français mesurent aussi leur engagement en matière de « consommation responsable » : avant d'acheter des produits respectueux de l'environnement, ils veulent d'abord être sûrs (à 42 %) que cela ne leur coûtera pas plus cher. Joël Cossardeaux ( lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202737346651-environnement-les-francais-moins-impliques-563965.php)
Mais l'attitude vis à vis des véhicules propres s'améliore
Le baromètre d’opinion sur l’énergie et le climat en 2012 a fait état dans son étude statistique d’une augmentation du nombre de français favorables aux véhicules électriques et hybrides.
Dans son numéro 412 daté d’avril 2013, le Commissariat général au Développement durable a mis en lumière la préférence de plus en plus significative des français pour les véhicules électriques et hybrides. En effet, 38 % d’entre eux choisiraient d’abord un véhicule hybride (chiffre en hausse de 15 points par rapport à juin 2011) tandis que pour 19% d’entre eux, le choix se porterai sur un véhicule tout électrique (+ 11 points, cf graphique 1) [1].
Du côté des véhicules thermiques, la baisse est conséquente puisqu’en forte chute de 25 points, seul 20% des Français privilégient encore les moteurs Diesel. Concernant le moteur à essence, il baisse encore dans les intentions d’achat (9 %, - 6 points), et le GPL reste très minoritaire (5 %).
Enfin, concernant le bonus écologique, les chiffres précisent la tendance puisque parmi les Français ayant acheté un véhicule neuf depuis 2007, 44 % déclarent avoir bénéficié du bonus écologique (cf graphique 2 [2]). À noter que si l’on se penche sur les catégories qui profitent le plus du bonus écologique, on distingue notamment les foyers dont le revenu est supérieur à 2 300 euros par mois (60 % de bénéficiaires) et les 60-69 ans (66 %).
Pour les Français, se passer de la voiture ne semble pas d’actualité
On constate une progression constante du nombre de personnes estimant que la voiture est devenue un objet qui se banalise, qui devient une commodité (54%, +7 points depuis 2010) au détriment de la proportion de Français qui se la représente avant tout comme une liberté, un moyen d’accéder à l’autonomie dans ses déplacements (31%, -9 points depuis 2010).
La voiture ne fait plus rêver qu’un quart de la population (27%), notamment les jeunes de moins de 25 ans (38%) et les personnes de catégories socio-professionnelles modestes (37% des ouvriers et employés).
Malgré le renforcement de la perception de la voiture comme un objet qui se banalise (73%, +3 points en un an), les Français ne sont pas disposés ou capables aujourd’hui de se passer d’un véhicule, même si les coûts associés (essence, entretien) pèsent sur le budget familial. En effet, posséder son propre véhicule n’est pas dépassé et est toujours d’actualité pour une très grande majorité des Français (86%).
A cet égard, 61% des Français prendront leurs voitures pour partir en vacances cet été, même si 49% d’entre eux déclarent que le prix du carburant aura un impact sur le choix de la destination.
Ainsi, 19% d’entre eux partiront moins loin, 28% compenseront le prix du carburant par une diminution du budget vacances, et 8% partiront moins longtemps que ce qu’ils auraient souhaité. Certains Français économiseront sur tous ces postes à la fois.
Fermement attachés à leur véhicule personnel, les Français se tournent timidement vers des solutions alternatives à l’achat. Ces dernières années, de nouvelles façons d’utiliser un véhicule ont été imaginées comme alternative à l’achat d’une voiture où à son utilisation par un passager unique. Bien qu’ils affirment plutôt bien les connaître, les Français semblent encore peu disposés à les utiliser.
Parmi les nouveaux modes de consommation automobile, c’est le co-voiturage qui bénéficie de la plus grande notoriété au sein de la population : 98% des interviewés en connaissent le principe, notamment chez les moins de 25 ans. Des nouvelles formes de consommation de la voiture, le co-voiturage n’est pas seulement la plus connue, c’est également la plus pratiquée : un quart des personnes connaissant le principe de co-voiturage y a recours ponctuellement, une proportion qui atteint 36% chez les moins de 25 ans et 38% chez ceux qui ne possèdent pas de véhicule. Enfin, plus d’un tiers des personnes ne connaissant pas cette formule se dit prêt à l’utiliser (34%).
La location de véhicule de courte durée est, quant à elle, occasionnellement utilisée. Dans sa formule habituelle, la location de véhicule de courte durée est bien entendu largement connue (96%) et de manière précise (70%). En pratique, la location de véhicule de courte durée est la seule alternative à l’achat utilisée, au moins de temps en temps, par une majorité des Français (53%). La LOA (location avec option d’achat), une forme de financement et de détention alternative à l’achat automobile prête encore à confusion : 81% des interviewés connaissent le principe mais seulement 46% savent précisément de quoi il s’agit. La location avec option d’achat (LOA) est, très peu pratiquée (14% des interviewés y ont recours).
Autolib’, service public d’automobiles électriques accessibles en libre-service à Paris, est un système relativement bien connu du grand public : 79% des personnes interrogées en ont entendu parler, mais seuls 43% savent réellement de quoi il s’agit. Cette solution suscite toutefois l’intérêt de 32% des personnes qui ne la connaissent pas, notamment les jeunes (41%) et les catégories socio-professionnelles supérieures (40%).
Enfin, l’auto-partage bénéficie d’une notoriété plus faible: 67% des Français connaissent ce système dans lequel des particuliers mettent en location leur propre voiture pour une durée limitée, mais la plupart ne le connaît que partiellement (39% contre 28% précisément). Il n’est également utilisé que par un public restreint (8% des personnes qui le connaissent, 14% chez les moins de 25 ans) et intéresse relativement peu les personnes qui ne le connaissent pas (15%).
Signe de son attachement, ou de sa dépendance, à la possession d’un véhicule, une très grande majorité de Français estime que l’achat constitue une meilleure solution que, par exemple, la location d’un véhicule (89% contre 11%).
Coûte que coûte, les Français sont même prêts à mutualiser l’achat d’un véhicule. En effet, 21% des personnes interrogées se déclarent prêts à acheter un véhicule à plusieurs et à le partager afin d’économiser sur le coût d’achat et les charges, comme l’entretien ou l’assurance.
- En 1985, plus de 70 % des voitures étaient utilisées tous les jours contre presque 72 % en 2013 selon l'Insee.
La part des véhicules utilisés pour les trajets entre le domicile et le travail est stable (53 %) sur la même période. Par ailleurs, le taux de ménages non motorisés était de 29,2 % en 1980, il n’est plus aujourd’hui que de 16,5 %.
Sur les 25 dernières années, le parc automobile français a quasiment doublé pour atteindre plus de 34 millions d’unités.
Autrement dit, la voiture n’a jamais été aussi présente dans notre quotidien. Imaginer que la baisse du marché s’expliquerait par le fait que les Français se détournent de l’automobile ne tient donc pas la route. Non, le problème réside plutôt dans leur capacité et/ou leur volonté de s’acheter une voiture neuve.
Mais l'usage de la voiture a changé
L'attitude des Français vis à vis de la location de voiture a changé
Sondage d'avril 2013 de France Nature Environnement sur la la mobilité. Parmi les enseignements, on peut noter le changement de rapport au véhicule particulier et la difficulté, pour les citoyens, de réduire la distance entre le logement et le lieu de travail. Explications
- La mobilité coûte cher
Sans surprise, les « actifs » et les « ruraux » sont les plus nombreux à considérer que le budget qu’ils consacrent à leurs déplacements est trop lourd. D’un côté, une population tributaire du véhicule individuel pour assurer ses déplacements professionnels et de l’autre, un ensemble de citoyens ne disposant pas d’une offre suffisante en transports collectifs pour pouvoir se passer de leur voiture.
- Louer pour payer moins
Avec la moitié des personnes sondées qui se déclarent prêtes à louer leur véhicule plutôt qu’à le posséder si cela leur permet de faire des économies, ce sondage permet de mesurer l’évolution du rapport qu’entretiennent les citoyens avec la voiture. Ces résultats montrent que l’opinion publique est mûre pour envisager la fin de la propriété du véhicule individuel.
Michel Dubromel, Vice-président responsable du dossier Transports : « Ce résultat doit faire réfléchir les constructeurs confrontés à de graves difficultés financières. Ils doivent prendre conscience de la mutation qui s’opère actuellement. Passer d’une logique de production à une logique de service, c’est la possibilité de relancer une industrie moribonde et de créer les emplois de demain.»
- De la nécessité d’améliorer l’offre en transports collectifs
Là encore, l’attente des citoyens concernant l’amélioration de l’offre en transports collectifs est particulièrement forte : ils sont prêts à renoncer à la voiture, à condition que l’offre alternative soit fiable et attrayante. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’attente est particulièrement grande chez les populations les plus aisées. Cette demande des catégories sociales supérieures démontrent que la voiture n’est plus forcément le signe extérieur de richesse qu’elle pouvait être jusqu’à récemment.
- Le poids de l’aménagement du territoire
Les réponses apportées à la question concernant un possible déménagement pour réduire la distance entre le lieu d’habitation et celui du travail soulignent le peu de mobilité des citoyens en activité malgré l’allongement des temps de déplacement, liée à une politique d’aménagement qui favorise toujours autant une concentration des activités et un prix du foncier prohibitif.
Jean-Baptiste Poncelet, chargé de mission Transports : « Il n’y a pas encore de prise de conscience concernant le lien entre coût de la mobilité et coût du foncier. Il est essentiel que les citoyens comprennent que l’augmentation forte des prix des carburants va faire chuter la valeur des logements éloignés des transports collectifs. »
- Pour une nouvelle politique de la mobilité
Bruno Genty, président de FNE : « A travers ce sondage, les Français, dans une très grande majorité, déclarent attendre une action significative du gouvernement en matière de tarification des transports collectifs. Il faut bien comprendre que le prix d’un billet ne couvre pas le coût réel des transports. Il relève donc d’un choix politique. Abaisser le prix des transports collectifs a un coût mais celui-ci sera compensé par les économies réalisées sur le budget de la santé. Rappelons que les coûts sanitaires liés à la pollution de l’air se situent entre 20 et 30 milliards par an."
De plus en plus de voitures d'occasion
- En 1980, 55,7 % des véhicules étaient achetés neufs. Aujourd’hui, la proportion est tombée à 41,1% au profit des véhicules d’occasion. Conséquence directe : l’âge moyen du parc automobile est passé de 5,8 à 8 ans en l’espace de trente ans. Encore plus parlant : un automobiliste garde sa voiture en moyenne 5 ans, au lieu de 3 ans et demi en 1990. Quant au kilométrage moyen, il est passé de 65 300 à 10 3470 (sources CCFA).
Paradoxe du marché français : la vente de voitures neuves oscille entre 1,8 million et 2,2 millions d’unités depuis 30 ans, alors que, entre-temps, la France a gagné près de 13 millions d’habitants. La croissance démographique française n'a pas d'effet positifl sur les ventes de véhicules,
Internet, guide incontournable de l’achat d’une voiture pour deux Français sur trois
A l’instar de ce que l’on observait dans les deux précédentes éditions du baromètre AramisAuto.com, Internet apparaît principalement comme un guide voire un soutien pour l’acquisition avec la possibilité de comparer les modèles (62%). 65% des Français se disent prêts aujourd’hui à choisir leur voiture sur Internet alors qu’un peu plus d’un tiers pourrait se lancer dans un achat en ligne (35%).
Alors que les foyers français sont préoccupés par leur budget, l’avantage du prix reste pour Internet un argument de poids face aux réseaux de distribution traditionnels : l’achat sur Internet représente la promesse de prix plus attractifs pour (68%) des Français
En matière d'achat d’un véhicule, et bien qu’il présente des avantages certains, Internet reste toutefois distancé par les réseaux de distribution traditionnels sur plusieurs critères :
L’achat chez un distributeur traditionnel conserve une image plus favorable sur la garantie du véhicule (90%), la sécurité de la transaction financière (90%), l’accessibilité du point de vente (82%), la qualité de l’information (77%), la facilité de la démarche (63%), la disponibilité des modèles (60%) et la qualité des informations (59%).
Les personnes qu’Internet rebute dans le cadre d’un achat de véhicule avancent principalement le souhait de voir la voiture avant de l’acheter (47%). 28% des Français préfèrent le contact direct avec un vendeur en concession (+6 points depuis 2011), notamment les personnes âgées (35% des 50-64 ans).
Sur deux critères, Internet et les distributeurs traditionnels se retrouvent à égalité : la rapidité de la commande (49% pour Internet contre 51% pour les distributeurs) et l’importance du choix des modèles (48% pour Internet, contre 52% pour les distributeurs).
Les réticences qu’Internet peut susciter chez les acheteurs potentiels de véhicules peuvent être atténuées par certaines garanties innovantes que proposeraient les professionnels de la vente en ligne.
La formule « satisfait ou remboursé » faciliterait la décision d’un achat sur Internet : 70% des personnes interrogées considèrent qu’une telle offre les inciterait davantage à franchir le pas de l’achat d’une voiture en ligne (+15 points en un an).
31% considèrent même qu’elles seraient « tout à fait » susceptibles d’acheter en ligne avec une telle offre.
Autre solution, le remboursement de la différence de prix pour un même modèle de véhicule d’occasion, trouvé moins cher ailleurs, inciterait un peu plus de la moitié des Français à se tourner vers l’achat en ligne (52%, dont 19% « tout à fait »).
Les Européens et la voiture
le 14 janvier 2013 – Selon un sondage réalisé pour Ford, plus d’un Européen sur trois se dit prêt à investir plus pour l’achat d’une voiture plus respectueuse de l’environnement, malgré la crise économique qui incite 71 % d’entre eux à réduire leurs dépenses.
- Selon un sondage réalisé pour Ford, 35 % des Européens se disent prêts à payer plus cher pour une voiture plus respectueuse de l’environnement, malgré la crise
- 71 % des personnes interrogées considèrent la consommation de carburant comme un critère de choix majeur lors de l’achat ;
- 60 % préfèrent acheter une marque qui s’est engagée à réduire son impact environnemental ;
- 68 % sont attentifs à leur consommation lorsqu’ils conduisent.
- Une majorité d’européens citent le changement climatique comme principal défi à l’échelle mondiale et souhaiteraient adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Toujours d’après ce même sondage,
- L’étude montre aussi que 53 % des personnes interrogées considèrent que le changement climatique est devenu le principal défi à l’échelle mondiale. Du coup, 57 % des sondés souhaiteraient adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
« Ce sondage prouve que même dans un contexte économique difficile, il existe une réelle demande pour des véhicules plus respectueux de l’environnement, » déclare Barb Samardzich, vice-présidente de Ford Europe, en charge du développement produit. « Ford est bien décidé à proposer des modèles qui y répondent, dans le futur mais aussi dès maintenant, d’autant plus qu’une consommation faible s’accompagne automatiquement d’un budget d’utilisation réduit. »
« La majorité des acheteurs préfèrent évidemment les véhicules les plus sobres en carburant, » explique Andreas Ostendorf, vice-président de Ford Europe en charge du développement durable, de l’environnement et de la sécurité. « Dans le contexte économique actuel, seule une minorité pensent qu’ils en ont les moyens. Mais grâce aux variantes ECOnetic et à la gamme de modèles équipés du 1,0 litre EcoBoost, Ford continue à démocratiser la mobilité tout en prenant en compte la protection de l’environnement et les envies des clients. »
Etude réalisée par The Futures Company en juillet et août 2012 auprès de 6 028 personnes dans six pays : Danemark, France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni. ** Les résultats de consommation et d’émissions de CO2 proviennent de tests officiels répondant à la réglementation européenne (EC) 715/2007 selon ses amendements les plus récents. Les valeurs de consommation peuvent être différentes des résultats indiqués dans d’autres régions du monde en raison de cycles de conduite ou de réglementations différents.
Les Français et les agrocarburants
Les Français et les agrocarburants en 2014
- 84 % des Français se disent prêts à utiliser des biocarburants, à condition que cela n'engendre ni changement de véhicule ni changement de moteur (sondage Ipsos, octobre 2013). Ainsi 19 % des Français se disent prêts à investir dans un véhicule Flexfuel (motorisation requise pour l'utilisation de l'E85).
Les Français et le bioéthanol en 2012
3ème BAROMÈTRE : LES FRANÇAIS ET LE BIOÉTHANOL : en 2012, les Français se disent particulièrement sensibles au prix des carburants. Alors qu’en 2010 et 2011, les Français privilégiaient les atouts environnementaux du bioéthanol, ils sont désormais très concernés par les bénéfices économiques des carburants contenant du bioéthanol, SP95-E10 et Superéthanol E85.
Les Français prêts à adopter le SP95-E10 pour leur voiture : les Français se disent prêts à adopter encore plus largement ce carburant introduit en France le 1er avril 2009. 3 arguments majeurs inciteraient les automobilistes à mettre plus souvent du SP95-E10 :
- Apprendre que le prix du litre de SP95-E10 est plus bas que celui du SP95 ou du SP98 (33% des répondants, soit plus 5% par rapport à 2011).
- Apprendre que le véhicule est compatible avec le SP95-E10 (20%, soit plus 8% par rapport à 2011)
- Apprendre que le SP95-E10 est plus écologique que le SP95 ou le SP98 (20%, soit plus 3% par rapport à 2011)
Or, le SP95-E10, carburant contenant jusqu’à 10% de bioéthanol, est un carburant vendu 5 à 6 centimes moins cher par litre que le SP95. Il est compatible avec plus de 75% des véhicules essence actuellement en circulation et contribue à l’atteinte des objectifs français de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le SP95-E10 est bien le carburant que les Français attendent.
Les Français méconnaissent le SP95-E10 alors même qu’ils l’utilisent largement : alors que le SP95-E10 est déjà plus vendu que le SP98 et représente près de 25% de part de marché des essences et que plus de 4 000 pompes (sur 12 000) le distribuent aujourd’hui sur tout le territoire , les Français méconnaissent ce carburant. Seuls 31% des Français disent avoir déjà vu unepompe de SP95-E10 et 32% pensent qu’il est plus cher que le SP95. Bien conscients de ce déficit de connaissance, ils sont à la recherche d’informations pratiques. Par exemple, pour vérifier la compatibilité de leur véhicule avec le SP95-10, 41% des personnes interrogées souhaitent disposer d’informations dans leur station service (+4% par rapport à 2011) et 21% auprès de leur concessionnaire ou garagiste.
Les Français attirés par le bénéfice économique du Superéthanol E85 et des véhicules Flexfuel : près de 20% des interrogés possédant un véhicule déclarent envisager l'achat d'un véhicule flexfuel en sachant que le Superéthanol E85, qui contient jusqu'à 85% de bioéthanol, leur permet d'économiser entre 40 et 50 centimes par litre par rapport au SP95. Une proportion qui peut représenter un marché appréciable pour les constructeurs…
À propos de la Collective du bioéthanol La collective du bioéthanol a été créée en décembre 2007 par trois partenaires : France Betteraves, Passion Céréales et le Syndicat National des Producteurs d’Alcool Agricole (SNPAA). Son objectif est d’informer les professionnels et le grand public sur la filière bioéthanol et les atouts du bioéthanol à travers ses carburants SP95-E10 (jusqu’à 10% de bioéthanol) et Superéthanol E85 (jusqu’à 85% de bioéthanol)..Pour en savoir plus : www.bioethanolcarburant.com
Les Français affichent toujours leur préférence pour les marques nationales
- Sous l’influence probable des messages sur le patriotisme économique martelés dans les grandes périodes électorales, les Français sont encore plus nombreux cette année à affirmer leur préférence pour les voitures de marques françaises : 52% (+6 points en un an) indiquent préférer les marques nationales. 16% y sont même très attachés. A l’inverse, 48% des interviewés ne prennent pas ce critère en considération.
Le patriotisme économique constitue la principale préoccupation des personnes choisissant d’acheter un modèle français : 67% d’entre eux avancent cet argument pour justifier leur préférence pour une voiture de marque française (dont 50% en premier lieu), encourager ces constructeurs permettant de créer des emplois et d’éviter les délocalisations.
En deux ans, le patriotisme des consommateurs a connu un fort renforcement (+10 points). Près d’une personne sur deux considère également que les constructeurs français font davantage la promesse d’un produit sûr et argue qu’il s’agit pour elle d’un achat plus sécurisant puisqu’elle connaît la marque (45%, -5 points). Le style de ces voitures convainc un peu plus d’un quart des personnes interrogées (29%, +4 points) et 24% (-4 points) se disent simplement fidèles à une marque française. 17% (-4 points) des interviewés considèrent que le rapport qualité-prix qu’offrent les constructeurs français est plus avantageux que celui présenté par les constructeurs étrangers et enfin une proportion plus restreinte évoque de meilleures performances environnementales (7%, -1 point).
Dans le détail, notons que les très jeunes générations et les personnes les plus âgées avancent davantage l’argument patriotique (respectivement 76% et 72%), de même que les cadres (72%). Les femmes semblent plus séduites par l’aspect sécurisant des modèles français (51% contre 40%) tandis que les hommes évoquent davantage le style des voitures (33% contre 26%).
source : le baromètre AramisAuto.com de 2012
Les Français, les transports en commun et le covoiturage
Les Français et la mobilité durable en 2011
- A l’occasion de la semaine de la mobilité durable [1], Mobivia Groupe, la SNCF et les Ateliers de la Terre publient les résultats de leur baromètre annuel [2] de l’opinion des français sur la mobilité durable, réalisé cette année par Harris Interactive.
Parmi les principaux enseignements :
> Le véhicule personnel reste la meilleure réponse à des besoins de mobilité croissants.
> Les français accordent une attention toute particulière à l’impact écologique de la voiture.
> En parallèle, ils portent un nouveau regard sur les modes de transport alternatifs.
Une mobilité à la hausse, la voiture reste incontournable
- Interrogés sur leur vision de la mobilité, 57% des Français anticipent des besoins de mobilité croissants d’ici à 2030 (+11 points par rapport à 2010). Dans un souci premier d’efficacité, une courte majorité des personnes sondées prédisent qu’elles continueront à se déplacer plutôt dans un véhicule personnel que dans un véhicule partagé. Cependant, de plus en plus conscients de l’impact écologique des transports (+ 4 points), les Français se montrent ouverts à l’utilisation de véhicules électriques ou hybrides, à la condition d’en maîtriser le coût au regard d’un contexte économique incertain. Ainsi, 35% des personnes interrogées jugent cette solution comme la plus susceptible d’allier économie, environnement et de constituer, dans un avenir proche, une réponse pertinente aux besoins individuels de déplacement. Viennent ensuite le recours plus régulier aux transports en commun (27%) ou encore l’utilisation d’un véhicule éco-entretenu et éco-conduit (19%).
Une ambition : réduire l’impact écologique de la voiture
- Les résultats du baromètre 2011 démontrent la dépendance des Français, pour des raisons pratiques, à l’usage de leur véhicule personnel. En ce qui concerne la réduction de l’impact écologique de la voiture, 88 % des Français déclarent pratiquer l’éco-conduite (+7 points), et 86 % mieux entretenir leur véhicule (+1 point). Si les Français sont attentifs à l’empreinte écologique de leurs déplacements, ils sont cependant 1 sur 2 à préciser qu’ils pourraient faire davantage d’efforts. Néanmoins, ils manifestent le souhait de voir évoluer la voiture d’ici à 2030. Ainsi, 56% des personnes interrogées privilégient la réduction de son impact écologique, devant notamment son coût d’utilisation (52%) ou encore sa sécurité (51%). Par ailleurs, interrogés sur l’efficacité des mesures publiques visant à réduire l’empreinte écologique des déplacements, 67% des Français préfèreraient une incitation à l’éco-entretien des véhicules de plus de cinq ans, juste après les propositions en faveur de la réduction du coût des transports publics supportés par les usagers (85%).
Des solutions alternatives en plein essor
- Nouveauté en 2011, Harris Interactive a calculé un indice de perception des modes de déplacement construit sur la base de leur capacité à répondre aux besoins de déplacement, de leur coût et de leur respect de l’environnement (pondéré par l’importance donnée à chaque critère). Lorsque l’on interroge les Français sur les solutions de transport autres que la voiture qu’ils privilégient au quotidien, ils répondent aujourd’hui d’abord la marche à pied ou le vélo, puis l’usage d’un véhicule hybride ou électrique, suivis par les transports en commun (métro et tramway), le covoiturage et enfin l’auto partage. Ainsi, 68% des sondés déclarent être prêts à abandonner leur véhicule pour certains petits trajets et utiliser des modes doux comme le vélo ou le roller (+ 8 points). De même, 55% des personnes interrogées envisagent de privilégier les transports en commun ou le train (+7 points).
Les Français et le covoiturage en 2010
Selon les résultats d'une enquête réalisée par la MAIF en 2010 sur le comportement des utilisateurs du site Covoiturage.fr :
- 94% des personnes pratiquant le covoiturage le font pour réaliser des économies financières
- 97% des répondants se déclarent satisfaits de leur dernier trajet
- 66% de ceux qui pratiquent le covoiturage le font ponctuellement (quelques fois par an) et pour 56% d'entre eux notamment pour les vacances
Ainsi, dans un contexte économique difficile, le covoiturage est une alternative économique aux moyens de transports habituels (trains, voiture personnelle, autocars…), notamment pour les trajets longs et occasionnels (départ en vacances notamment).
Selon l'enquête annuelle 2010 TNS Media Intelligence Ethicity Ademe, les Français étaient plus nombreux à privilégier les Transports en commun en 2010 (30% contre 24% en 2008).
Les Français, la voiture et l’écologie (2008)
2008 - Sans surprise, l’attachement à la voiture reste aussi un frein à l’enthousiasme vert. En 2008, les Français ne sont que 53 % à se déclarer favorables à la possibilité de « faire payer plus cher les voitures qui polluent et moins cher celles qui polluent peu ».
- « C’est un résultat qui n’est pas si mauvais quand on connaît la réticence des Français sur ce sujet », estimait-t-on dans l’entourage de Nelly Olin la ministre de l'écologie. Qui se souvient sans doute que le précédent ministre de l’Ecologie, Serge Lepeltier, s’était cassé les dents en tentant d’imposer un bonus-malus pour les véhicules selon leur degré de pollution. Au-delà du constat, comment limiter le réchauffement et ses dangers ?
(Sondage: 94% des Français intéressés par le fait d'avoir une "voiture propre")
- Diminuer la pollution liée à l'utilisation d'un véhicule se révèle un objectif prioritaire pour la grande majorité des Français. Ils sont ainsi 94% à être intéressés par le fait d'avoir une "voiture propre".
- Pour 60% des personnes interrogées, la voiture idéale est d'abord un véhicule qui consomme moins, mais pour 59%, elle doit moins polluer...
- Près d'un sondé sur deux (46%) estime que l'Etat devrait aider la recherche industrielle pour inciter les Français à rouler avec des voitures propres. Cette aide est préférée à celle des personnes achetant de telles voitures (36%) ou aux marques qui les commercialisent (15%). Pour 60% des personnes interrogées, la voiture idéale est d'abord un véhicule qui consomme moins, mais pour 59%, elle doit moins polluer...
- Près d'un sondé sur deux (46%) estime que l'Etat devrait aider la recherche industrielle pour inciter les Français à rouler avec des voitures propres. Cette aide est préférée à celle des personnes achetant de telles voitures (36%) ou aux marques qui les commercialisent (15%).
- Interrogés sur les propositions à mettre en œuvre, les sondés plébiscitent l’idée d’imposer le respect de normes environnementales avant de délivrer un permis de construire (93 % de « oui »).
L'idée de louer sa voiture séduit les Français
95 % des Français se déclarent prêts à louer une voiture à un particulier.
Et 67 % des propriétaires de voitures seraient disposés à mettre leur voiture en location.*
Alors que des millions de français prennent la route des vacances ou s’apprêtent à le faire, Zilok Auto, le service leader de location de voitures entre particuliers, publie aujourd’hui les résultats d’un sondage réalisé la semaine passée auprès de 1 500 personnes dans toute la France.
Premier enseignement : les Français sont beaucoup moins frileux qu’on aurait pu le croire lorsqu’il s’agit de mettre en location leur voiture ou de louer une voiture à un particulier.
Près de 95 % des répondants se disent prêts à louer une voiture à un particulier (55,4 % « oui » et 38,9 % « pourquoi pas »). Seuls 5 % des répondants affirment ne pas souhaiter louer une voiture par ce biais.
Du côté des propriétaires de voitures, on observe là aussi une ouverture d’esprit affirmée puisque 67 % des propriétaires affirment être disposés à mettre leur voiture en location (21 % « oui » et 46 % « pourquoi pas »).
Première grande motivation pour les locataires : la possibilité de trouver un véhicule à proximité est citée comme la motivation principale par 16,5 % d’entre eux. Enfin, c’est aussi une opportunité de rendre service (pour 9,2 % des propriétaires) et de faire un geste positif pour l’environnement (pour 8,1 % des propriétaires et 5,4 % des locataires).
Dans un contexte de crise économique et d’augmentation des coûts liés à l’automobile**, il n’est pas surprenant de constater que la motivation principale pour les propriétaires comme pour les locataires est économique. 69 % des locataires voient dans la location de particulier à particulier une opportunité de faire des économies et c’est pour 76 % des propriétaires une opportunité d’arrondir ses fins de mois.
De façon générale, le profil type du propriétaire de voiture mettant sa voiture en location est un homme d’environ 30-40 ans, habitant en périphérie d’une ville et possédant 2 voitures.
* Source : étude Zilok Auto Juin 2012, réalisée sur Internet auprès d’un panel de 1500 personnes
- 5.005 Euros TTC / an, c’est le budget annuel d’un automobiliste (hors carburant et péage) : Clio III essence – 10 000 Km/an. Source : Fédération Française des Automobiles Club, 2011.
au sujet des Français et du développement durable