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Laines minérales pour isolation

Laines minérales pour isolation

Un article de Encyclo-ecolo.com.

Isolation
Isolation
Pour votre ravalement de façade, optez pour l'isolation thermique par l'Extérieur et bénéficiez d’un confort absolu toute l'année.
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Sommaire

Les laines minérales

  • Les laines minérales sont très souvent utilisées pour isoler les bâtiments.

Les laines minérales sont des matériaux d’isolation thermique, acoustique et de protection incendie comprenant les laines de verre, les laines de roche et les laines de laitier. Les laines minérales se composent principalement de silice (40 à 70 %), d’alumine et de divers oxydes.

Le marché des laines minérales

  • Le bâtiment représente 90 % des utilisations de la laine minérale et concerne l’isolation des toits, des murs, des planchers et l’étanchéité dans le secteur des bâtiments résidentiels et non résidentiels. La technique d’isolation des toitures utilisant la laine soufflée en flocons est de plus en plus utilisée, alors que cette technique est a priori la plus émissive en termes de fibres.

Le calorifugeage des tuyauteries ou des équipements thermiques industriels représente 5 % des quantités de laine minérale utilisée.

  • En France, le marché de l’isolation thermique est en forte augmentation depuis 20 ans et les laines minérales représentent 60 à 70 % des matériaux utilisés dans le bâtiment. Les laines minérales répondent favorablement aux exigences réglementaires, en termes d’isolation thermique, acoustique et de protection incendie.
  • Les laines minérales représentent aujourd’hui plus des 2/3 des matériaux d’isolation utilisés en France


A quoi servent les laines minérales

  • Les usages de la laine minérale sont largement répandus dans le bâtiment, l’aéronautique, la construction navale, etc.

Les autres usages, concernant un grand nombre d’applications et de produits, représentent les 5 % restants (projection ou flocage notamment pour la protection incendie des bâtiments en mélange avec des additifs (plâtres, ciment…), appareils électroménagers, ...). La France est le plus important utilisateur européen de la technique par projection.

  • La laine minérale a toutes les caractéristiques pour répondre aux performances demandées dans le cadre d’une démarche HQE, tant sur le point de vue thermique, phonique qu’environnemental.

Le prix fourni/posé des laines minérales est très compétitif, aussi bien pour le constructeur de la maison que pour le client.

  • Les laines minérales existent en panneaux rigides ou semi-rigides, en rouleaux ou en vrac.
  • Les laines minérales sont légères, facile à transporter, à stocker et à poser.
  • Les laines minéralesexistent dans une large gamme d’épaisseurs adaptables à tous usages.
  • Les laines minérales sont faciles et rapides à mettre en place mais il faut un véritable savoir-faire pour assurer une pose de qualité.

Incombustibles et non conductrices de chaleur, les laines minérales n’alimentent pas le feu, ne propagent pas les flammes et dégagent très peu de fumée.

Elles sont certifiées ACERMI et possèdent le marquage CE qui atteste que les laines minérales ont des qualités et une efficacité thermique auditées et contrôlées régulièrement dans des laboratoires indépendants. »


La production de laines minérales

Il y a deux types de laines minérales :

  • La laine de verre

Fabriquée à partir de sable et de verre recyclé (appelé calcin), la laine de verre offre l’isolation thermique et phonique au meilleur rapport qualité / prix.

  • La laine de roche

La laine de roche est fabriquée à partir de roches volcaniques : le basalte. La laine de roche possède également de très bonnes capacités d’isolation, et assure efficacement la protection incendie des bâtiments.

La production mondiale de laines minérales

  • La laine de laitier a conquis une place de plus en plus importante comme matériau d’isolation dans les deux premières décennies de ce siècle, surtout dans les applications techniques (chaudières, tuyauteries…). La fabrication de laine de roche a débuté au début des années 1950, avec la méthode de production employée pour la laine de laitier, et, pour matière première, divers types de roche (souvent utilisées en association avec du laitier). La laine de

roche est progressivement devenue un matériau d’isolation d’intérêt dans le bâtiment,…notamment afin de remplacer la sciure et les cendres (IARC, 2002). Depuis le milieu des années 1970, l’industrie américaine de la laine de laitier dépend entièrement du laitier provenant des hauts fourneaux additionné d’additifs tels que le laitier de phosphate provenant de fours en fusion et de substances naturelles comme le gravier de silice, du carbonate de calcium, de la syénite néphélinique ; et pour certaines laines colorées, une faible quantité d’un laitier composé de cuivre et d’arsenic libre. Aux Etats-Unis, les sites de production de laines de roche utilisent de la roche basaltique, du carbonate de calcium, de l’argile, du feldspath et certains additifs mentionnés précédemment (TIMA, 1991).

La production initiale de laine de verre aux Etats-Unis date des années 1930 à partir de verre borosilicaté en fusion. L’utilisation de ce matériau s’est rapidement répandue, notamment aux Etats-Unis puis à travers l’Europe.


La production mondiale

Bien que des usines de laine de roche et de laine de laitier fussent déjà en fonctionnement aux USA ou à travers l’Europe dans les années 1900, cette industrie a commencé à s’accroître après la première guerre mondiale. A partir de 1928, au moins 8 usines étaient en fonctionnement aux Etats-Unis. A partir de 1939, le nombre d’usine de laine de verre, de roche et de laitier aux USA s’est accru à plus de 25.

En 1985, la production mondiale de FMA a été estimée entre 6 et 6,5 millions de tonnes. Les fibres de verre (laine de verre et filaments continus de verre) représentaient 80 % de la production américaine, dont 80 % correspondaient aux laines de verre principalement utilisées dans l’isolation acoustique et thermique. Les laines de roche et de laitier représentaient entre 10 et 15 % de la production américaine de FMA et étaient également destinées à l’isolation acoustique et thermique. En Europe, ces laines connaissent approximativement les mêmes volumes de production et les mêmes applications


La production française de laines minérales


  • Les laines minérales sont ainsi définies par une production européenne annuelle de 2 000 000 tonnes. Le FILMM (2007) estime cette production de laines minérales à 1 200 000 tonnes.


La production française

Les producteurs français sont regroupés actuellement en deux syndicats distincts ; le syndicat national des fabricants d’isolants en laines minérales manufacturées (FILMM) créé en 1977 et réunissant 5 producteurs de laine de verre et de laine de roche et le syndicat professionnel des fabricants de laine de roche (SPLR) créé en 2005 et réunissant 2 producteurs de laine de roche.

Le FILMM assure en France la représentation des industries des laines minérales manufacturées (laine de verre et laine de roche), incluant : · Knauf Insulation (pas de site de production en France) ; · Saint Gobain Ecophon (pas de site de production en France) ; · Saint Gobain Eurocoustic (1 site de production de laines de roche et de laitier en France) ; · Saint Gobain Isover (2 sites en France) ; · URSA France SAS (1 site en France). Le SPLR défend les intérêts des industriels produisant exclusivement des produits en laine de roche et appuie le FILMM sur la promotion de l’isolation. Les deux fabricants concernés incluent : · Rockwool France SAS (1 site en France) ; · Flumroc S. A (pas de site de production en France).


Le marché de l’isolation thermique

Le marché de l’isolation thermique a fortement augmenté durant les vingt dernières années.

70 % du parc existant ont été construits avant 1975 hors toute réglementation thermique et acoustique. Il est passé en France de 12 millions de m3 à la fin des années 1970 à environ 20 millions de m3 actuellement.

En France, les emplois bâtiment pour l’année 2000 étaient de l’ordre de 12 à 13 millions de m3 pour la laine de verre, et de 3 à 4 millions de m3 pour la laine de roche. Pour le marché national résidentiel, la laine de verre représentait 10 millions de m3, la laine de roche, 2,5 millions de m3 environ. L’emploi de la laine de roche a fortement progressé puisqu’elle ne représentait que 5 % du marché en volume à la fin des années 1970 (FILMM, 2007). La longévité de ces matériaux reste étroitement liée à celle de leur application dans le bâtiment et le FILMM estime cette durée de l’ordre de 50 ans voire plus avec des retraits annuels très faibles (FILMM, 2007). Le marché de l’isolation du bâtiment défini comme le marché prépondérant pour les laines minérales reste étroitement lié à la construction notamment de logements.

Les laines minérales sont-elles sans risque ?

Selon le Fimm, le syndicat des fabricants de laines minérales, les recherches menées depuis 50 ans montrent que les laines minérales sont saines

"Que ce soit à travers des enquêtes épidémiologiques chez l'homme, des études in vivo sur des animaux ou des études in vitro de dissolution et de cytotoxicité, les recherches ont permis d'aboutir à des conclusions rassurantes sur l'utilisation des laines minérales.

Ces recherches avaient pour objectif d'évaluer les éventuels effets sur la santé des laines minérales à court, moyen et long terme. Un livre blanc, qui récapitule et résume l'ensemble des études menées par des organismes indépendants est édité par le FILMM.

Env. 1920 : Démarrage de la production industrielle de laines minérales. 1960 : Premières recherches scientifiques sur les éventuels effets des laines minérales sur la santé. 1967 : La Commission européenne adopte la directive 67/548/CEE établissant les critères de classement des substances dangereuses. Déc. 1997 : La Commission Européenne classe les laines minérales sur la base d'environ 500 études scientifiques internationales et définit les critères de non classement cancérigène (directive 97/69/CE). Avril 1998 : Les protocoles d'essais pour le classement des laines minérales selon la directive sont établis. Août 1998 : La directive 97/69/CE est transposée en droit français par l'arrêté du 28 août 1998. Septembre-octobre 1998 : Les laines minérales des industriels du FILMM sont caractérisées au travers des tests définis par la directive. Janvier 1999 : Les industriels du FILMM ont satisfait aux conditions de la directive établissant que le classement cancérigène ne s'applique pas à leurs produits. Octobre 2001 : Nouveau classement des laines minérales par le CIRC : en classe 3 " ne peut être classé quant à sa cancérogénicité pour l'homme."


  • L'Afsset a testé 8 produits isolants en laine minérale neufs ou anciens, à l’aide de méthodes normalisées de chambre d’essai d’émission :

1. Rouleau laine de verre neuf 2. Dalle de plafond laine de verre neuve 3. Flocons vrac laine de roche neufs 4. Flocage neuf 5. Flocage ancien 6. Rouleau laine de verre ancien 7. Flocons vrac anciens 8. Dalle de plafond ancienne.

Les résultats obtenus montrent, dans un premier temps, que, pour tous les produits testés, les émissions de COV individuels et de COV totaux (TVOC) sont relativement faibles.Le principal composé émis par ces différents produits d’isolation reste le formaldéhyde, reflétant vraisemblablement la présence d’une résine formo-phénolique (ou son absence pour le flocage neuf)


L'avis de l'Afsset sur les laines minérales

  • Les laines minérales et les filaments continus de verre ont été évalués par l'Afsset et son Comité d’Experts Spécialisés (CES) «Evaluation des risques"

Les travaux et conclusions du groupe de travail, intitulé « Rapport d’expertise collective relatif aux laines minérales et aux filaments continus de verre », ont été adoptés lors de la séance plénière du CES

« Evaluation des risques liés aux milieux aériens » du 9 juillet 2008

  • Au début des années 1990, la composition chimique des laines minérales a été modifiée afin d’accroître la solubilité des fibres dans les milieux biologiques, satisfaisant ainsi aux critères d’exonération de classement cancérogène2 de la directive européenne 97/69/CE.


Depuis les 2 dernières décennies, la tendance est à une diminution continue du diamètre des fibres minérales produites par les industriels. A l’heure actuelle, les chiffres disponibles établissent ce diamètre moyen entre 3 et 8 􀀁m.

En règle générale, les laines minérales contiennent, outre des fibres, 3 à 5% de liants organiques (résines formo-phénoliques) qui assurent la cohésion du produit et moins de 1% d’huile qui limite l’émission de poussière et l’absorption de l’eau. Suite à une réaction chimique et thermique, le liant devient solide et libère une quantité résiduelle de formaldéhyde (recherché pour son activité biocide) susceptible d’émaner du produit lors de la pose ou de l’utilisation. Une étude réalisée à la demande de l’Afsset, montre que 8 produits courants d’isolation testés (4 neufs et 4 anciens), ont des émissions en composés organiques volatils (COV) respectant les seuils fixés par le protocole Afsset 20063, à l’exception du formaldéhyde. Les émissions de formaldéhyde, principal composé dégagé, peuvent perdurer, même plusieurs années après la pose, comme le montrent des essais réalisés sur les produits anciens.

Pour certaines applications telles que les fours électroménagers, les producteurs européens proposent des solutions sans liant organique. Les laines de laitier ne contiennent pas de liant.

Les conclusions de l'Afsset sur les laines minérales montrent que leur totale inocuité n'est pas encore établie.

  • Le potentiel toxique et les éventuels effets sanitaires des laines minérales et des filaments continus de verre ainsi que des différents produits de même application soient mieux caractérisés ;
  • Une réflexion critique soit menée sur le choix alternatif des tests d’évaluation actuellement préconisés pour évaluer le potentiel toxique de ces fibres selon la directive européenne 97/69/CE. D’autres éléments que la mesure du diamètre ou de la biopersistance doivent être discutés (composition chimique, réactivité de surface…) ;
  • L'afsset aimerait que soient étudiées les situations pour lesquelles un repérage et une identification des laines minérales dans les bâtiments et les produits manufacturés pourraient être pertinents.

Plus globalement, a minima pour les nouvelles constructions, l’élaboration d’une « carte d’identité du bâtiment » recensant l’ensemble des matériaux utilisés est jugée d’intérêt pour une meilleure traçabilité.


sources :afsset.fr, Communauté de l'habitat durable/isolation thermique, consoGlobe, .filmm.org (ECOPHON EUROCOUSTIC FLUMISOL / FLUMROC ISOVER KNAUF INSULATION ROCKWOO)

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