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Microcrédit

Microcrédit

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microcrédit

Sommaire

Le principe du micro crédit

Lancé au Bengladesh en 1983 par la Grammen Bank, le microcrédit a pour principe d'accorder des prêts de petits montants remboursables sur du court terme, aux exclus des systèmes bancaires. Le microcrédit est un outil efficace pour les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM) de l'ONU qui visent à réduire de moitié la pauvreté et la faim dans le monde d'ici 2015.

Les microcrédits sont des prêts financiers de 100 dollars en moyenne, à faibles taux d'intérêt. Ils s'adressent aux pauvres, qui n'ont pas accès aux prêts classiques afin qu’ils puissent créer ou développer une activité, souvent artisanale ou commerciale, comme la vente de nourriture ou d'objets faits main.

Environ 500 millions de personnes dans le monde bénéficient du microcrédit, dont 80 % de femmes, selon CGAP, Groupe consultatif d'assistance aux pauvres, qui est composé de 33 bailleurs de fonds bilatéraux, multilatéraux, et privés. Ainsi, les populations pauvres deviennent des acteurs économiques à part entière.

Mais le microcrédit n’est pas une solution contre la pauvreté, et deux milliards de personnes attendent toujours d'en bénéficier. Aussi, ce ne doit pas devenir un substitut à  l'investissement public des Etats pour le développement.

L'origine du micro crédit

A l’origine, des formes de microcrédit ou de prêt entre particuliers ont émergé de façon informelle, notamment dans les pays du sud. Certes, le concept de prêt entre particuliers n’est pas nouveau. Qu’on l’appelle Tontine en France, Consorcio au Brésil ou encore ROSCA aux USA, le prêt en famille, entre amis a toujours existé. Il a même été à l’origine des groupes mutualistes (Caisses d’Epargne) et des organismes de microcrédit (Planet Finance). La nouveauté tient plutôt dans le mode de distribution et de répartition de l’argent. Les banques traditionnelles n’ayant pas ouvert d’offre de ce type à leurs clients, c’est sur Internet que les micro entrepreneurs trouvent donc à se financer.

Micro crédit - Les banques traditionnelles hors jeu ?

Le microcrédit et le prêt entre particuliers ne sont pas des priorités pour les banques traditionnelles. Pour elles, difficile de prêter dans le contexte actuel, notamment à des particuliers aux revenus irréguliers, et dont la gestion des risques s’avère un vrai casse tête. Les sociétés de prêt ou microcrédit qui éclosent sur internet ne prétendent pas pour autant concurrencer les banques. La finance classique intervient certes toujours dans le circuit de l’argent, qui va d’un préteur (généralement d’un pays développés) vers un emprunteur (issu d’un pays en développement).

Certaines sociétés, comme Babyloan, font appel à des instituts de microfinance (Oxus), pour garantir l’attribution de l’argent aux bénéficiaires désignés. La règlementation française ne permet pas en effet le prêt directement entre particuliers pour des questions liées à la protection des consommateurs. Et pour l’instant, les institutions de microfinance se refinancent obligatoirement auprès des banques, déclare le président de Babyloan, Arnaud Poissonnier. Le banquier traditionnel n’est dont pas encore en voie d’extinction.

La relation de particulier à particulier a trouvé en Internet un moyen de contourner ces intermédiaires et l’interdiction de la loi. Le site FriendsClear fournit une aide contractuelle et sociale pour les personnes qui souhaitent demander de l’argent à leurs amis ou famille. Le risque final est porté par les prêteurs, qui restent occasionnels et prêtent de faibles montants. Ce rôle de coach financier ne nécessite pas d’agrément bancaire pour Friendsclear, qui se rémunère par un système de commissions (10€ reversés par dossier).

Si la crise a mis en lumière ces formes de finance alternative, il n’en reste pas moins que leur succès dépend encore largement des banques ou institutions financières traditionnelles, qui interviennent toujours à un moment de la chaine. Cependant, les sociétés fournissant ce type de services occupent le terrain de l’affect et du social, en retraçant sur leur site internet les bénéfices économiques et sociaux des micros prêts. Les épargnants dont le souhait est d’aider à la création d’emplois et d’entreprises peuvent s’adresser à ces organismes.

source : Consommer durable


[modifier] Voir aussi au sujet du micro crédit

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