Demondialisation
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La démondialisation
| * Nouveau concept proche des thème de la décroissance, de l'altermondialisme ou de la relocalisation, la démondialisation est un sujet et un terme qui divise. La démondialisation oppose une vision libérale et mondialiste de l'économie à une vision plus écologique, protectionniste et réglementée. | De fait, il y a des phénomènes qui vont dans le sens de la démondialisation, comme l'atteste l'article suivant : La nouvelle économie revalorise les territoires | 
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| > Sur la notion de décroissance : La décroissance en pleine croissance |
La démondialisation, un concept qui oppose
On ne parle plus daltermondialisme, mais bien la démondialisation. Il n'y a pas qu'un glissement sémantique entre les deux termes.
La démondialisation est un concept proposant une autre organisation de l'économie mondiale. La démondialisation prend en compte l'augmentation des interdépendances économiques des acteurs locaux
La démondialisation : tentation illusoire du 21 ème siècle ?
Deux tiers des Français seraient tentés par ce concept en 2011, qui vise à rétablir une forme de protectionnisme économique.
Pour la démondialisation
- Pour ses partisans, la démondialisation a un bilan en forme de désastre pour ceux qui n'ont d'autre ressource que leur travail : délocalisations en série, chute du pouvoir d'achat transféré aux travailleurs des Brics et d'Asie du Sud-est, ...; : La mondialisation, c’est l’affrontement des travailleurs
- La démondialisation évoque le protectionnisme et la méfiance des économistes : les partisans de la démondialisation dénoncent les ravages économiques et sociaux causé par la mondialisation et son dogme du libre-échange. Pour se prémunir de la concurrence déloyale des pays émergents, ils prônent le rétablissement de barrières douanières aux frontières de l'Europe, voire de la France seule.
L'ouvrage Démondialisation de Jacques Sapir résume cette vision des choses : "Nous vivons en fait l’amorce d’une « démondialisation ». L’histoire, la politique et les nations reprennent leurs droits avec le retour des États, que l’on disait naguère impuissants, et le recul des marchés, que l’on prétendait omniscients. Ce mouvement réveille de vieilles peurs. Et si cette démondialisation annonçait le retour au temps des guerres ?"
"Ces peurs ne sont que l’autre face d’un mensonge qui fut propagé par ignorance et par intérêt. Non, la mondialisation ne fut pas, ne fut jamais « heureuse ». Le mythe du « doux commerce » venant se substituer aux conflits guerriers a été trop propagé pour ne pas laisser quelques traces… Mais, à la vérité, ce n’est qu’un mythe. Les puissances dominantes ont en permanence usé de leur force pour s’ouvrir des marchés et modifier comme il leur convenait les termes de l’échange. Dans ce fétichisme de la mondialisation, il y eut beaucoup de calculs et de mensonges"
Contre la démondialisation
- Pour ses opposants, la «démondialisation» est un concept trompeur, superficiel et simpliste qui ne tient pas compte des réalités et des interdépendances des économies mondialisées.
Même les altemondialistes semblent se méfier de la démondialisation : "les membres du conseil scientifique d'Attac ont publié, sur le site Mediapart, un réquisitoire rugueux contre le "concept à la fois superficiel et simpliste" de démondialisation, estimant que "le retour à des régulations essentiellement nationales ne résoudrait aucun des problèmes qui se posent aujourd'hui". Et, parce que le dogmatisme est bien partagé, il suffit de demander à Jacques Sapir si le protectionnisme dans un seul pays (qu'il préconise en France pour forcer le débat en Europe) aurait davantage de succès que feu le socialisme dans un seul pays, pour s'entendre traiter, en gros, d'"imbécile" !" Lemonde.fr
[modifier] Sur la démondialisation
> Sur la consommation non marchande, voir aussi les concepts proches de :