Produits bio
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Qu'est-ce qu'un produit bio ?
Les Produits bio sont des produits contrôlés et certifiés selon les exigences du Règlement Européen de l’Agriculture biologique.
Culture : culture sans OGM, évitant l’usage d’engrais chimique et de pesticides de synthèse, fertilisation favorisant la vie du sol, rotation des cultures, recyclage des matières organiques.
Élevage : animaux nourris avec des aliments biologiques, soignés suivant des méthodes douces, élevés avec accès au plein air, espace vital maximum.
Produits transformés « bio » : constitués au minimum de 95% d’ingrédients agricoles biologiques et au maximum de 5% d’ingrédients non bio contrôlés et autorisés.
Produits certifiés bio : producteurs contrôlés au minimum une fois par an, par un organisme de contrôle indépendant et agréé par l’INAO, comme Ecocert”
Produits cosmétiques bio : Pour garantir un produit cosmétique respectueux de l’environnement, le référentiel Ecocert impose :
1. L’utilisation d’ingrédients issus de ressources renouvelables et transformés par des procédés respectueux de l’environnement. Ecocert vérifi e donc l’absence :
- d’ingrédients OGM
- d’ingrédients issus de la pétrochimie (parabens, phénoxyéthanol, silicone, PEG, parfums et colorants de synthèse)
- de nanoparticules
- d’ingrédients provenant d’animaux (sauf produits naturellement par eux : lait, miel...)
2. Le caractère biodégradable ou recyclable des emballages.
3. Des audits annuels sur tous les sites de fabrication et de conditionnement des produits, afi n de s’assurer de la traçabilité et du respect de l’environnement tout au long de la filière.
4. L’information pour le consommateur sur les étiquetages :
- Mention obligatoire : « certifi é par Ecocert Greenlife »
- Logo de certifi cation Ecocert
- Pourcentage réel de bio dans le produit fini Pour être commercialisés, les produits certifiés conformes au cahier des charges d’Ecocert doivent porter ces mentions.
5. Des seuils minimum d’ingrédients naturels et issus de l’Agriculture Biologique à atteindre pour obtenir la certifi cation :
- Dans tous les cas, 95% minimum du total des ingrédients
doivent être naturels ou d’origine naturelle.
- Pour le label Cosmétique Biologique :
- 95% minimum des ingrédients végétaux doivent être issus de l’Agriculture Biologique.
- 10 % minimum du total des ingrédients doivent être issus de l’Agriculture Biologique.
Pour le label Cosmétique Ecologique :
- 50% minimum des ingrédients végétaux doivent être issus de l’Agriculture Biologique.
- 5 % minimum du total des ingrédients doivent être issus de l’Agriculture Biologique.
Pour veiller à ce que les produits appelés bio sont bien conformes au cahier des charges du bio et ne se contentent pas de s’autoproclamer « bio », des associations se sont créées, comme Nature et Progrès ou Cosmébio qui compte environ 120 adhérents qui ont accepté de se conformer aux exigences de la chartes « cosmébio Bio ».
Les produits doivent comporter de 95 à 100% d’ingrédients naturels, c'est-à-dire de végétaux biologiques.
Pour certains produits cette limite de 95% est très difficile à atteindre et certains en Europe aimeraient une politique d’attribution des labels plus souple. Ils plaident une plus grande tolérance à l’égard de composants naturels, pas forcément biologiques, notamment pour les cosmétiques Bio.
Quel est le marché des produits bio ?
Le marché biologique est essentiellement constitué de produits alimentaires car il est très difficile aux autres produits d’être conformes aux critères d’exclusion des composants chimiques ou de synthèse dans les produits ou leur processus de fabrication. L’exclusion de tout pesticide, fongicide, fertilisant, antiobitique, polymère, etc. fait qu’il est très difficile pour les matériaux de construction ou produits textiles d’être réellement bio.
Des consommateurs de plus en plus intéressés
En moins de 10 ans, la proportion de Français déclarant ne jamais consommer bio s’est abaissée de 53% en 2001[1] à 39% en 2011[2]. Dans le même temps, la part des Français déclarant consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011 (20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours). Au fil des années, les consommateurs ont largement diversifié leur panier. En moyenne, les consommateurs bio quotidiens ont consommé des produits issus de 8,9 familles différentes en 2011.
[1] Sondage exclusif CSA / Printemps BIO réalisé par téléphone au cours de la première semaine d’avril 2001 / [2] Source : Baromètre Agence BIO/CSA 2011
La cosmétique biologique
EN 2011 :
- CA 2011 : 3,7M €
- 65 % de parts de marché dans le monde
- 91% de parts de marché en France
- 1000 clients dans 43 pays
- Plus de 15 000 références certifiées
TYPE DE PRODUITS, tous types de circuit de distribution confondus: Crèmes, soins, laits, huiles de massage, shampoings, gels, douche et bain, solaires, savons, maquillage, eaux de toilette, parfums
Combien de BIO dans un produit cosmétique certifié Ecocert ?
- Tous les cosmétiques certifi és biologiques par Ecocert contiennent au minimum 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, et entre 10% et 100% d’ingrédients bio.
Cette variation, de 10% à 100% de bio, s’explique par le fait que certains ingrédients très présents dans les cosmétiques (l’eau, les minéraux, certains tensioactifs ou émulsionnants) ne peuvent pas être certifi és bio, car non issus de l’agriculture.
• Les shampoings et certaines crèmes, composés majoritairement d’eau, contiennent entre 10% et 40% d’ingrédients bio, et toujours 95% d’ingrédients naturels.
• Une huile de massage, qui ne contient pas d’eau, peut affi cher jusqu’à 100% d’ingrédients bio.
Les produits bio, oui mais ...
- Selon le cabinet Precepta, le marché des produits bio devrait atteindre 3,70 milliards d'euros en 2012, soit 8% de plus qu'en 2008. Selon Cegma Topo, 28% des consommatrices françaises utilisent un produit bio en 2010 mais une Française sur 3 peut refuser un produit bio à cause de son prix et une sur 4 à cause d'un doute sur son efficacité. D'où les efforts de consoGlobe pour expliquer mieux les qualités des produits bio et du côté prix, sur la livraison gratuite en relais colis et sur une politique de prix bas, régulièrement comparée à celle des hypers.
Les produits bio en 2012
- En 2012, l’agriculture biologique a passé un cap dans sa dynamique de croissance qui lui permet de s'affirmer comme une alternative qui prend de plus en plus évidente d'ampleur.
- Le million d’hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours de ce premier semestre 2012. Le franchissement de cette barre symbolique confirme le solide enracinement de la Bio, qui connaît une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années en France. Les résultats de l’année 2011 ont ainsi consolidé cette tendance : qu’il s’agisse de production ou de consommation, la Bio affiche des progressions à 2 chiffres entre 2010 et 2011.
Offre et demande à la hausse
La vitalité de la production française permet de mieux répondre à l’augmentation de la demande, avec un recul des approvisionnements extérieurs qui se situent désormais à 32%, en baisse de 3 points par rapport à 2010 et de 6 points par rapport à 2009.
La consommation de produits bio en 2012
- 4% des français ont consommé bio en 2012[1], 43% au moins une fois par mois, une vraie tendance de fond qui S’AFFIRME.
Dans un contexte économique difficile, les Français se raccrochent à des valeurs fondamentales en matière d’achats. D’après la 10e édition du Baromètre Agence BIO / CSA[2], ils sont 71% à déclarer privilégier les produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable lorsqu’ils effectuent leurs achats ; ils étaient 66% en 2011. Cette conscience environnementale croissante est en harmonie avec la montée en puissance de l’agriculture biologique en France.
64% des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s’élève à 43% alors qu’elle était de 37% en 2003 et de 40% en 2011.
e marché du bio se porte bien. En 2012, il a encore augmenté de 5 % pour s’établir, selon l’Agence Bio, à 4,2 milliards d’euros (sur un marché alimentaire français évalué à 162 milliards). Cependant, si les ventes de produits biologiques continuent de progresser au rayon alimentaire des grandes surfaces, leur croissance a tendance à nettement s’essoufler : en 2011, la hausse avait été de 10 % et à l’époque, l’Agence Bio constatait un quadruplement du marché sur dix ans !
Le bio, qui n’avait pas été atteint par la crise de 2008, n’échappe visiblement pas cette fois à la mise sous surveillance de leur budget quotidien par les ménages. Pris par les contraintes de pouvoir d’achat, les consommateurs sont en situation d’attente et font moins monter en gamme leur panier. Ces arbitrages influent sur le bio , analysait fin 2012 Jacques Dupré, directeur insight chez SymphonyIri. Ce phénomène ne pourrait cependant n’être qu’une parenthèse . Les consommateurs expriment toujours des envies d’acheter des produits plus responsables. Aux acteurs du secteur de trouver le moyen de convaincre les plus sensibles au thème , jugeait alors Jacques Dupré.
Le Top 10 des produits bio les plus vendus en grande distribution
Les produits Les ventes en valeur (en millions d’euros)
1. Lait 187,2
2. Oeufs 147,9
3. Jus de fruits 82,8
4. Yaourts 75,6
5. Boissons et crèmes végétales 52,6
6. Huiles 43,1
7. Cafés torréfiés 37,9
8. Toasts, galettes et crackers 37,4
9. Beurre 34,2
10. Céréales 28,4
Source : SymphonyIRI (en cumul annuel, à fin octobre 2012)
La Bio origine France en croissance
8% des Français sont des « Bio-quotidiens », ce sont les plus assidus. 15% des Français sont des « Bio-hebdos », c’est-à-dire qu’ils mangent bio au moins une fois par semaine. 20% sont des « Bio-mensuels » : ils consomment des produits bio au moins une fois par mois. Enfin, 21% des Français sont des « Bio-occasionnels », ils consomment bio de temps en temps.
En écho à cette dynamique de fond de la consommation de produits bio en France, la production certifiée bio a fortement augmenté en 2012. Cette importante progression permet à la filière de développer ses approvisionnements en France. De 38% en 2009, la part (en valeur) des produits bio « importés »[3] consommés en France passe sous la barre des 30% en 2012[4].
Une bonne nouvelle pour les Français et les consommateurs bio, très attachés à l’origine des produits qu’ils achètent. En effet, les Français sont 59% à déclarer souhaiter davantage d’information sur l’origine des produits bio. De leur côté, les consommateurs de bio sont très attachés à l’origine des produits bio. Ils sont ainsi plus de 9 sur 10 à porter attention à la mention du pays d’origine sur les produits bio.
Les Français : une image positive de la Bio : s’estimant à 54% « bien informés » sur la Bio, les Français en ont une image très positive. 86% d’entre eux estiment que la Bio contribue à préserver l’environnement, la qualité des sols, les ressources en eau et 83% qu’elle fournit des produits plus naturels car cultivés sans produits chimiques de synthèse.
Une demande de Bio en progression : les Français sont de plus en plus nombreux à souhaiter manger bio au-delà de chez eux. Les parents notamment sont très demandeurs de bio : 75% d’entre-deux voudraient que leurs enfants se voient proposer des produits bio à l’école et les actifs sont 59% à en souhaiter dans le cadre professionnel (vs 53% en 2011).
Cette dynamique de la Bio s’inscrit dans une vraie tendance de fond, qui va bien au-delà des produits alimentaires : comme le montre le 10e Baromètre Agence BIO / CSA, les achats de produits biologiques autres qu’alimentaires augmentent : 1 Français sur 2 déclare en acheter (49%) contre 44% en 2011.
La Bio s'installe en restauration collective
- En 2011, la valeur (H.T.) des achats de produits agricoles ou d’ingrédients bio en restauration collective a été estimée à 158 millions d’euros ; soit une hausse de 21% par rapport à l’année précédente. A ce jour, 6 restaurants collectifs sur 10 servent des produits bio ne serait-ce que de temps en temps.
La consommation de produits bio en 2011
L’offre de produits bio se développe en France pour répondre à la demande d’un marché qui a quadruplé en 10 ans
- Le nombre total d’opérateurs bio a enregistré une hausse de +14% pour atteindre 35 271 opérateurs engagés fin 2011, celui des exploitations bio de +12,3% (23 135) et les surfaces bio ont augmenté de +15,3% (975 141 ha) durant l’année 2011, pour atteindre 1 million d'hectares au cours de ce premier semestre 2012.
Une hausse de la production et de la consommation : en 2011, il s’est vendu pour près de 4 milliards d’euros de produits alimentaires bio sur le marché français, soit +11% par rapport à 2010.
- Les 10 dernières années de développement de l’agriculture biologique ont mis en lumière ce mode de production agricole respectueux des équilibres écologiques. En 10 ans, la Bio a su trouver son public qui, même en période de crise, maintient son intérêt. En effet, le marché des produits Bio a quadruplé en 10 ans et, selon les estimations en cours, l’année 2011 devrait se solder par une croissance du marché d’au moins 10% pour approcher les 4 milliards d’euros, alors que la consommation de biens des ménages français enregistre une baisse estimée par l’INSEE à -0,5% en moyenne sur l’année, en partie imputable au recul des dépenses alimentaires.
Deux fois plus d’exploitations bio en 10 ans
Le nombre d’exploitations bio a doublé : elles étaient 10 364 en 2001, elles sont passées à 20 604 en 2010 et à 23 100 en 2011 (soit +12% en un an). De 2001 à 2011, la part des exploitations bio dans l’ensemble des exploitations françaises a presque triplé : passant de 1,6% à 4,6% en 2011.
Les surfaces exploitées en bio ont également largement progressé : en 2001, on comptait 419 750 ha de terres bio, elles atteignent de l’ordre de 950 000 ha en 2011[1]. En 2010, la part des surfaces en mode de production bio dans la surface agricole utile (SAU) était de 3,09% vs 1,5% en 2001. La progression a été très marquée depuis 2008 (+126% en 2011 par rapport à 2001 et +63% par rapport à 2008).
En aval de la filière, les entreprises de transformation et de distribution certifiées bio ont également connu un important essor. Elles sont passées de 5 390 en 2001 à environ 12 000 en 20111.
Un marché des produits bio multiplié par 4 en 10 ans
Le marché alimentaire bio qui atteignait à peine 1 milliard d’euros en 2001, s’élevait à 3,5 milliards d’euros TTC en 2010, et selon les estimations en cours, s’approche des 4 milliards d’euros en 2011[2]. En moins de 10 ans, la proportion de Français déclarant ne jamais consommer bio s’est abaissée de 53% en 2001[3] à 39% en 2011[4].
Dans le même temps, la part des Français déclarant consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011 (20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours). Au fil des années, les consommateurs ont largement diversifié leur panier. En moyenne, les consommateurs bio quotidiens ont consommé des produits issus de 8,9 familles différentes en 2011.
La croissance du marché soutenue par l’élargissement du panier bio chez les consommateurs régulier
Les résultats du dernier baromètre Agence Bio/CSA de consommation et de perception de produits Bio, réalisé en novembre 2011, confirment cette tendance structurelle malgré la crise : 66% des Français déclarent privilégier les produits respectueux de l’environnement et/ou des principes du développement durable lorsqu’ils font leurs achats. Pour reconnaitre ces produits, ils sont 66% à citer la marque AB comme premier signe de reconnaissance. La Marque AB atteint d’ailleurs un taux de notoriété record de 89% en 2011 alors que seulement 41 % des Français la connaissaient il y a 10 ans. S’agissant du nouveau logo européen (lancé il y a deux ans) ils sont déjà 38% à le reconnaitre.
60% des Français ont consommé des produits Bio en 2011 contre 47% en 2001 : 6% tous les jours, 20% au moins une fois par semaine, 40% au moins un produit bio au moins une fois par mois. Les consommateurs acheteurs de produits Bio au cours des 4 dernières semaines précédant l’enquête sont presque unanimes (96%) pour dire qu’ils vont augmenter (18%) ou maintenir cette consommation en 2012.
Des actions innovantes pour amplifier cette dynamique
Si 54% des Français se déclarent bien informés sur l’agriculture biologique et ses produits (40% en 2003), 46% s’estiment mal ou très mal informés.
sources : [1] Source : Chiffres Agence BIO / [2] Source : Enquête AND International / Agence BIO / [3] Sondage exclusif CSA / Printemps BIO réalisé par téléphone au cours de la première semaine d’avril 2001 / [4] Source : Baromètre Agence BIO/CSA 2011
- L’explosion de la consommation de produits biologiques se confirme avec un marché français estimé à 3,7 milliards d’euros en croissance de 10% par an depuis 1990.
- Plus de huit femmes sur dix ont une image positive des produits biologiques , tandis qu’ une femme sur deux en consomme régulièrement selon une enquête CSA/Agence Bio.
- 3 Français sur 10 consomment des produits bioau moins une fois par mois, 7% en consomment tous les jours.
- En 2005, 47% des Français ont acheté au moins une fois par mois un produit portant le logo AB (Baromètre officiel de l’Agence Bio)
La consommation de produits bio en 2010
- 43 % des Français ont consommé au moins une fois par mois des produits bio, dont 23 % au minimum une fois par semaine, soit plus de 1 Français sur 5, selon le baromètre CSA/Agence bio de février 2011.
- Les Français sont7 % à consommer des produits bio tous les jours.
« Des chiffres qui restent stables malgré la crise », selon Elisabeth Mercier, directrice de l’Agence bio.
La principale raison de consommer des produits bio sont
- La santé (91 %),
- La qualité et le goût des produits (89 %).
- Le souci de préserver l’environnement passe après la sécurité (86 %).
- 79% des interrogés jugent encore le prix du bio trop élevé.
Les produits bio les plus consommés sont :
- Les fruits et légumes (80 % des consommateurs-acheteurs, comme en 2009).
- Les produits laitiers (lait, fromages, autres)
- Les œufs.
- Les produits d’épicerie se situent en 4e position.
Le taux d’importation des produits bio reste très élevé: près de 68 % des fruits et légumes (surtout exotiques) sont importés pour satisfaire une forte demande et une faible production locale.
La superficie des surfaces agricoles en Agriculture biologique a atteint 2,9% fin 2011.
Mais certains secteurs, comme la viticulture bio, arrivent à exporter
L'alimentation bio reste trop coûteuse
- Deux ans après une précédente étude sur le sujet, le magazine spécialisé Linéaires s'est à nouveau lancé dans une enquête sur le prix des produits bio. Le verdict est sans appel : la différence de prix entre les produits biologiques et les produits conventionnels s'est réduite de 14 points en deux ans, à 58 %, mais "la douloureuse reste élevée".
Alors que les ventes de produits bio en grandes et moyennes surfaces ont triplé sur les trois dernières années, comme le rappelait il y a peu une étude de l'agence bio, et que les distributeurs ont déclaré vouloir rendre le bio accessible à tous, une réduction de la différence de prix était attendue, "mais encore fallait-il la chiffrer", indique le magazine.
Linéaires a relevé 1 100 prix dans cinq enseignes (Leclerc, Carrefour, Intermarché, Auchan Casino), qui représentent 60 % des ventes du bio en grande distribution, entre le 25 août et le 2 septembre à Rennes et à Lyon.
C'est chez Intermarché que l'écart de prix s'est le plus réduit, à 50 %, alors que l'écart de prix est de l'ordre de 60 % chez ses concurrents. Mais c'est chez Leclerc que les produits bio coûtent le moins, selon le magazine.
La réduction de l'écart de prix concerne toutes les familles de produits étudiées, mais dans des proportions différentes : 20 points pour l'épicerie et les fruits et légumes, 12 poins en crémerie.
Mais dans la charcuterie, le surcoût du bio s'est réduit seulement de 2 points en 2 ans. Le "porc est de loin la filière d'élevage la plus en retard sur le bio. En 2010, seul 0,5 % des truies élevées en France l'étaient selon le cahier des charges bio". (source Le Monde / Agence Bio)
Produit bio : les produits d'alimentation bio
manger Bio est bien plus qu’une mode. Pourquoi ?
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Que nous garantissent les produits bio?
Biologique désigne tout un « procédé de fabrication ».C’est un concept global qui s’appuie sur certaines valeurs comme le respect de la terre, des cycles biologiques, de la santé, du respect de l’environnement et du bien être animal. Les animaux sont élevés à l’air libre, nourris avec des aliments bio et ne reçoivent pas d’antibiotiques ni d’hormones de croissance. Les fruits et les légumes sont récoltés à maturité.
L’activité de l’agriculteur biologique est très surveillée afin d’obtenir sa certification auprès d’un organisme contrôlé : ECOCERT, QUALITE France et ASCERT en France.
Quant au " logo AB il vous offre la garantie d’acheter des produits sans OGM, sans conservateur, ni additifs de synthèse ; ce qui est déjà rassurant. L’alimentation biologique vous permet également de renouer avec des produits possédant des qualités nutritionnelles évidentes et surtout du goût …
Quant aux produits transformés, l’agriculture biologique privilégie les technologies de transformation susceptibles de préserver au maximum les qualités nutritionnelles telle l’huile toujours pressée à froid en bio et sans solvant.
N’est pas produit bio qui veut
Le Label AB ou agriculture Biologique concerne les produits agricoles et les denrées alimentaires. Pour obtenir le label AB, une denrée alimentaire doit être composée d'au moins 95 % d'ingrédients de l'agriculture biologique et ne s’obtient qu’au bout de deux à trois ans. Le logo « Bio » lui, concerne des produits transformés ayant plus de 70% d’ingrédients d’origine biologique.
Pourquoi acheter bio
Pour notre santé et celle de nos enfants (encore plus fragiles) car les produits biologiques (selon une étude de l’AFSSA ) sont dépourvus de résidus chimiques. On peut donc manger les fruits et les légumes bio sans les éplucher, sans danger. Intérêt d’autant plus grand que l’on sait désormais que c’est sous la peau que se concentrent les vitamines et les minéraux.Ils sont également dotés d’une qualité nutritionnelle supérieure de 30% par rapport aux produits issus de l’agriculture conventionnelle (selon l’INSERM). En résumé : plus de vitamines et de minéraux antioxydants dans les fruits, légumes et céréales bio, moins de graisse dans la viande bio et acides gras de meilleure qualité dans les huiles et les œufs bio
Pour le goût: les fruits et les légumes contiennent plus de matière sèche et moins d’eau car ils sont moins arrosés. Les animaux élevés en plein air donnent des viandes plus fermes plus savoureuses et plus goûteuses
Pour l’environnement : l’agriculture bio respecte la nature et favorise la biodiversité en choisissant des variétés végétales et des espèces animales adaptées aux terroirs. Au contraire de l’agriculture intensive qui pollue les nappes phréatiques avec des engrais chimiques, qui décime les abeilles avec les pesticides …<
Les produits alimentaires bio sont-ils plus chers ?
Oui sauf si l’on décide de diminuer la quantité de viande, que l’on évite les produits transformés, que l’on préfère le riz complet plus nourrissant, le pain bio également plus nourrissant ; il se conserve mieux, contient davantage de fibres et on en mange moins. De même les fruits contenant moins d’eau rassasient plus vite
Où acheter des produits alimentaires bio ?
Il existe de plus en plus de sites, de magasins bio vous proposant des produits alimentaires bio
Et bien sûr notre boutique dans laquelle nous vous invitons afin de découvrir nos produits sélectionnés et les essayer … <p>En 2006, l’agriculture biologique représentait 31 millions d’hectares dans 120 pays et constituait un marché de 40 milliards de dollars. Le marché français estimé à 1,6 milliard d’euros en croissance de 10% par an depuis 1990. Selon le baromètre 2007 de l’Agence Bio, en 2007 comme en 2006, 4 Français sur 10, 42% exactement, ont consommé un produit bio au moins une fois par mois. Selon ce sondage du CSA, 2 Français sur 3 déclarent qu’ils prévilégient l’achat de produits respectueux de l’environnement ou des principes du développement durable. Le plus simple pour se faire livrer gratuitement des produits bio à la maison ou en relais colis est la boutique verte en ligne.
Depuis, les cosmétiques bio ou naturels envahissent les rayons beauté des grands magasins, des supermarchés et des pharmacies. Un segment autrefois confidentiel auquel les grands groupes s’intéressent désormais. Le naturel intéresse plus que jamais les grandes marques.
ll faut dire qu'avec 9% de croissance prévue en 2008 sur le segment de la cosmétique naturelle contre 1% estimé pour la cosmétique classique (Statistiques Euromonitor International), le créneau est plus que porteur. Les grands groupes ne pouvaient rester longtemps sourds à ce boum...
Au Printemps Haussmann, par exemple, le chiffre d’affaires du bio a augmenté de 30% en un 2008. Du coup, on assiste à une surenchère des différentes marques pour proposer à leur tour des produits de type bio, naturels, équitables, durables... Acheter bio ou éthique, l’idée fait son chemin auprès des consommateurs et donc auprès des marques !
Certaines enseignes, sur le secteur de la cosmétique font converger le développement durable vers le plaisir, le glamour. Ainsi, la grande et moyenne distribution s’engage sur la voie de la cosmétique équitable en développant des produits dont 50% des ingrédients sont acquis aux conditions du commerce équitable. Si la dimension éthique et équitable a été longtemps le fait de petites enseignes, le phénomène prend de l’ampleur avec l’arrivée des grandes marques sur ce terrain. Ce sont les consommateurs qui font bouger les choses et par ce biais, ils influent sur les entreprises. Lorsqu'une enseigne n’est pas mobilisée pour la planète, la pression des consommateurs risque de l'y obliger. La tendance est donc à lancer des gammes de produits 100% bio, où chaque élément, du flacon à l’emballage, a été évalué pour favoriser un environnement viable. La notion de développement durable est récente, et de nombreuses marques et enseignes s’appliquent à l'intégrer au même titre que la qualité des produits. On ne peut que s’en réjouir !
Les soins cosmétiques dits « équitables » font leurs entrées dans la grande distribution avec des marques spécialisées dans l’alimentaire, Alter Eco (commerce équitable) et des marques de produits bios et équitables indépendantes à des prix de grande distribution comme Bi'oh.
Ces produits, distingués en magasin dans des corners indépendants des autres marques de cosmétiques, affichent des prix assez bas (la gamme va de 2,95 à 10 euros) et précisent au dos, la proportion réelle de matières issues du commerce équitable.
En proposant des cosmétiques « équitables » en grandes et moyennes surfaces, ces marques présentes devraient finalement générer de nouvelles interrogations sur la filière cosmétique et inciter une clientèle plus large à adopter une attitude de consommation responsable.
L’offre éthique éveille rarement le désir et le plaisir… Et si pourtant, car l'achat solidaire ou écolo ne rime plus avec austère comme en témoigne le positionnement de certaines grandes marques, on évoque davantage le développement désirable…On observe une vague de nouvelles marques plus chics les unes que les autres.
Dans les produits bio en général il n'y a pas de pesticides ni les produits phytosanitaires utilisés en agriculture classique. Mais il arrive (rarement) qu'il reste des traces ou résidus de pesticides au-delà de la Limite maximale de résidus (LMR)
Une étude italienne de 2002 a trouvé des traces énone dans de l’huile d’olive bio, avec un taux de contamination de l’ordre de 500 ppb, soit un dépassement de plus de 10 fois la LMR.
Nos aliments (bio ou pas)– contient un nombre impressionnant (plus de 128) de résidus de produits chimiques.
En raison de leur toxicité certains résidus font l'objet de seuils réglementaires dits LMR (ou « Limite Maximale de Résidus »).
Mais avec un régime normal, nous ingérons quotidiennement 1,5 g de substances végétales naturelles mais potentiellement toxiques (acide caféique, d-limonène, safrole, estragole, psoralène, acrylate d’éthyle, sinigrine, hydrazino-benzoate, sésamol, acétate de benzyle, acide chlorogénique, hydroquinone, furfural, etc). Soit une quantité 5 millions de fois supérieure à celle des pesticides de synthèse absorbés par notre organisme !
voir l'article : Les fruits et légumes les plus pollués
=== Lire aussi au sujet des produits bio === Produits bio, produits biologiques, produits bio cosmétiques, produits bio alimentaires, produits bio pour enfants, produits bio textiles, produits bio de beauté, produits bio agricoles, produits bio naturels, produits bio et biologiques
Qu'est-ce que l'agriculture biologique?
La plupart des consommateurs achètent des produits BIO parce qu’ils ne nuisent pas à l’environnement et car ils sont sûrs d’obtenir des produits sans pesticides ou produits chimiques ET parce qu’ils sont meilleurs pour leur santé que les produits traditionnels. Les normes définissant le BIO sont un bénéfice pour l’environnement car elles excluent tout pesticide, fongicide, fertilisant, antibiotique, polymère, etc…
La France est le 1er pays européen pour l’utilisation de pesticides avec 78 000 tonnes de produits phytosanitaires répandus dans les champs. Les produits phytosanitaires, qui sont présents dans 2/3 des produits classiques non bio, ne se retrouvent pas dans les produits bio.</p>
<p>Un rapport officiel du Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA) britannique confirme que la production de produits biologiques a moins d’impact sur l’environnement que la production conventionnelle moderne qui utilise utilisant engrais et pesticides. L’IFEN, Institut français de l’environnement, confirme l’intérêt de l’agriculture bio alors que plus de 96% des rivières et 61% des nappes d’eau souterraines sont contaminées.
Où acheter des produits bio ?
Produits bio : et les cosmétiques bio ?
Une étude Plante System/TNS Sofres révèle que 87% des femmes seraient prêtes à remplacer leur cosmétique habituel par un produit bio.
Des cosmétiques « équitables » et bio en grande distribution
Des cosmétiques bio : de nouvelles marques apparaissent
Les marques de produits bio qui se démarquent.
Produits bio et pesticides
Les résidus de pesticides en général
La quantité totale des résidus de pesticides retrouvée dans un menu quotidien représente 0,0003 mg. Soit un cachet d’aspirine partagé par 1,5 million de personnes !