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Zones humides

Zones humides

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===Définition officielle d'une zone humide ===
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<H3> D&eacute;finition officielle d'une zone humide </H3>
Une d&eacute;finition des zones humides a &eacute;t&eacute; faite par la convention de Ramsar du 2 f&eacute;vrier 1971 sur le zones humides d'importance internationale, en tant qu&rsquo;habitats des oiseaux d'eau : </p>
Une d&eacute;finition des zones humides a &eacute;t&eacute; faite par la convention de Ramsar du 2 f&eacute;vrier 1971 sur le zones humides d'importance internationale, en tant qu&rsquo;habitats des oiseaux d'eau : </p>
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Les zones humides participent aussi à la régulation des microclimats. Les précipitations et la température atmosphérique peuvent être influencées localement par les phénomènes d'évaporation intense d'eau au travers des terrains et de la végétation (évapotranspiration) qui caractérisent les zones humides. Elles peuvent ainsi tamponner les effets des sécheresses au bénéfice de certaines activités agricoles.
Les zones humides participent aussi à la régulation des microclimats. Les précipitations et la température atmosphérique peuvent être influencées localement par les phénomènes d'évaporation intense d'eau au travers des terrains et de la végétation (évapotranspiration) qui caractérisent les zones humides. Elles peuvent ainsi tamponner les effets des sécheresses au bénéfice de certaines activités agricoles.
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<H3> La disparition des zones humides </H3>
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Les zones humides sont menacées par l'extension des terres agricoles et par celle des zones d'habitation et d'urbanisation.
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Le troisième rapport de l'ONU « Global Biodiversity Outlook » (p.42) souligne que "l'eau de zones humides peu profondes comme les marais, les marécages et les lacs peu profonds ont diminué de façon significative dans de nombreuses régions du monde."
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La dégradation de la qualité de l'eau dans les écosystèmes d'eau douce est avérée par de nombreux exemples mais on ne dispose pas de données chiffrées globales.
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En Irak, les marais de Mésopotamie ont perdu plus de 90% de leur étendue d’origine entre 1970 et 2002, suite à une politique de drainage systématique.
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En 2003, suite à la chute du régime de Sadam Hussein de nombreux projets de drainage ont été démantelés : des marais ont été à nouveau inondés à environ et, fin 2006, les zones humides avaient retrouvé 58% de leur surface initiale, permettant ainsi une reprise de la flore des marais.
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En 1985 déjà, les zones humides pouvant être utilisés dans l'agriculture intensive avaient été drainées, en Europe à 56% et en Amérique du Nord à 65%, en Asie à 27% et en Amérique du Sud à
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En Espagne, 60% zones humides d'origine de l'Espagne a été perdues.
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Depuis 1930, la Grèce a drainé et asséché 73% des marais dans le nord du pays.
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Au niveau mondial, plus de 40% du débit des rivières mondiale sont stoppés par les grands barrages et 1/3 des sédiments qui alimentaient les zones côtières stagnent en amont de ces barrages. L’impact sur la biodiversité d'eau douce et migration des poissons est majeur
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Ces disparitions de zones humides et ces barrages ont un impact significatif sur la diversité biologique dans les écosystèmes terrestres, côtiers et marins.
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<h4>La journée des zones humides </h4>
<h4>La journée des zones humides </h4>

Version du 13 janvier 2011 à 10:54

zone humide
zone humide

Sommaire

Les zones humides


Une zone humide est une zone où l'eau est le principal élément qui influence et domine le milieu naturel, ainsi que la vie animale et végétale qui y vit.. Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface, affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres.

Au sens juridique, la loi sur l'eau définit les zones humides comme «les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année». La convention de Ramsar a adopté une optique plus large pour déterminer quelles zones humides peuvent être placées sous son égide.

Les zones humides sont «des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres».

  • En 2008, l'assèchement des zones humides et des tourbières aurait été la cause de 1,3 milliards de tonnes de C02 (chiffre de l'Université allemande de Greifswald). Si on prend en compte les feux de tourbières, le total des émissins de CO2 serait de 2 milliards de tonnes.

Définition officielle d'une zone humide

Une définition des zones humides a été faite par la convention de Ramsar du 2 février 1971 sur le zones humides d'importance internationale, en tant qu’habitats des oiseaux d'eau :

"Les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres"

En France, une autre définition des zones humides a été donnée par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 :

"On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année".

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A quoi sert une zone humide

Les fonctions écologiques des zones humides

Les fonctions hydrologiques

Les zones humides contribuent au maintien et à l'amélioration de la qualité de l'eau en agissant comme un filtre épurateur : - filtre physique, car elles favorisent les dépôts de sédiments y compris le piégeage d'éléments toxiques tels que les métaux lourds, la rétention des matières en suspension... ; - filtre biologique, car elles sont aussi le siège privilégié de dégradations biochimiques (grâce notamment aux bactéries, de désinfection par destruction des gènes pathogènes grâce aux ultraviolets, d'absorption et de stockage par les végétaux, de substances indésirables ou polluantes tels que les nitrates (dénitrification) et les phosphates à l'origine de l'eutrophisation des milieux aquatiques, de certains pesticides et métaux...

Elles ont aussi un rôle déterminant dans la régulation des régimes hydrologiques. Le comportement des zones humides à l'échelle d'un bassin versant peut être assimilé à celui d'une éponge. Lorsqu'elles ne sont pas saturées en eau, les zones humides retardent globalement le ruissellement des eaux de pluies et le transfert immédiat des eaux superficielles vers les fleuves et les rivières situés en aval. Elles "absorbent" momentanément l'excès d'eau puis le restituent progressivement lors des périodes de sécheresse.

Ce faisant, elles diminuent l'intensité des crues et soutiennent les débits des cours d'eau en période d'étiage (basses eaux).Certaines d'entre elles participent à l'alimentation en eau des nappes phréatiques superficielles.

Les fonctions biologiques des zones humides

Les zones humides constituent un réservoir de biodiversité ou diversité biologique. Cette variabilité des conditions hydriques propre à ces milieux. Ainsi, en France, 30% des espèces végétales remarquables et menacées vivent dans les zones humides; environ 50% des espèces d'oiseaux dépendent de ces zones et les 2/3 des poissons consommés s'y reproduisent ou s'y développent.

Les zones humides assument dans leur globalité les différentes fonctions essentielles à la vie des organismes qui y sont inféodés: - fonction d'alimentation : découlant de la richesse et de la concentration en éléments nutritifs observées dans ces zones, les marais assurent ainsi une mise à disposition de ressources alimentaires pour de nombreuses espèces animales localement et à distance par exportation de matière organique ; - fonction de reproduction : la présence de ressources alimentaires variées et la diversité des habitats constituent des éléments essentiels conditionnant la reproduction des organismes vivants ; - fonction d'abri, de refuge et de repos notamment pour les poissons et es oiseaux. Ces fonctions biologiques confèrent aux zones humides une extraordinaire capacité à produire de la matière vivante; elles se caractérisent ainsi par une productivité biologique nettement plus élevée que les autres milieux.

Les fonctions climatiques des zones humides

Les zones humides participent aussi à la régulation des microclimats. Les précipitations et la température atmosphérique peuvent être influencées localement par les phénomènes d'évaporation intense d'eau au travers des terrains et de la végétation (évapotranspiration) qui caractérisent les zones humides. Elles peuvent ainsi tamponner les effets des sécheresses au bénéfice de certaines activités agricoles.

La disparition des zones humides


Les zones humides sont menacées par l'extension des terres agricoles et par celle des zones d'habitation et d'urbanisation.

Le troisième rapport de l'ONU « Global Biodiversity Outlook » (p.42) souligne que "l'eau de zones humides peu profondes comme les marais, les marécages et les lacs peu profonds ont diminué de façon significative dans de nombreuses régions du monde." La dégradation de la qualité de l'eau dans les écosystèmes d'eau douce est avérée par de nombreux exemples mais on ne dispose pas de données chiffrées globales.

En Irak, les marais de Mésopotamie ont perdu plus de 90% de leur étendue d’origine entre 1970 et 2002, suite à une politique de drainage systématique. En 2003, suite à la chute du régime de Sadam Hussein de nombreux projets de drainage ont été démantelés : des marais ont été à nouveau inondés à environ et, fin 2006, les zones humides avaient retrouvé 58% de leur surface initiale, permettant ainsi une reprise de la flore des marais.

En 1985 déjà, les zones humides pouvant être utilisés dans l'agriculture intensive avaient été drainées, en Europe à 56% et en Amérique du Nord à 65%, en Asie à 27% et en Amérique du Sud à En Espagne, 60% zones humides d'origine de l'Espagne a été perdues. Depuis 1930, la Grèce a drainé et asséché 73% des marais dans le nord du pays. Au niveau mondial, plus de 40% du débit des rivières mondiale sont stoppés par les grands barrages et 1/3 des sédiments qui alimentaient les zones côtières stagnent en amont de ces barrages. L’impact sur la biodiversité d'eau douce et migration des poissons est majeur Ces disparitions de zones humides et ces barrages ont un impact significatif sur la diversité biologique dans les écosystèmes terrestres, côtiers et marins.


La journée des zones humides

Depuis 1997, le 2 février a été proclamé Journée mondiale des zones humides par l’Organisation des Nations-Unies. Cette journée célèbre la date anniversaire de la signature en 1971, dans la ville de Ramsar (Iran), de la convention sur les zones humides d’importance internationale.

Les zones humides des Terres australes possèdent des caractéristiques écologiques uniques au monde. Le classement sur la liste Ramsar en novembre 2008 permet de faire reconnaître ce patrimoine écologique au niveau international. D’une superficie de plus de 2.2 millions d’hectares, la réserve naturelle des Terres australes françaises constitue le plus grand site classé d’Europe par cette convention.

La réserve naturelle des terres australes françaises

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La réserve naturelle des terres australes françaises est le plus grand site RAMSAR d’Europe.

La France a obtenu en novembre 2008 l’inscription de la réserve naturelle des Terres australes françaises, plus grande réserve naturelle nationale de France, sur la « Liste Ramsar » des zones humides d’importance internationale. Cette reconnaissance atteste de la qualité des milieux et du caractère primordial au niveau mondial que revêt leur préservation.

La réserve naturelle nationale des Terres australes françaises s’étend sur une partie terrestre de 700 000 hectares comprenant les archipels de Crozet, de Kerguelen et les îles Saint‐Paul et Amsterdam et une partie marine de 1 570 000 hectares.

Classer l’ensemble de la réserve en site RAMSAR illustre la volonté de protéger les nombreuses zones humides, telles que les tourbières, mais aussi les zones de reproduction des oiseaux d’eaux (canard d’Eaton) ou encore les zones marines côtières. Il s’agit d’une prise en compte des domaines marin et terrestre de la réserve comme un écosystème complexe indissociable.

La gestion durable de ce site, site RAMSAR le plus vaste d’Europe depuis 2010, se fait dans le cadre du plan de gestion de la réserve naturelle.


Au total, la réserve naturelle des Terres australes abrite 48 espèces d’oiseaux. Parmi elles, beaucoup, même sans être endémiques, comptent une large part de leur population dans les Terres australes. Crozet accueille ainsi la plus grande colonie de manchots royaux au monde.

La Convention sur les zones humides signée à Ramsar en 1971, ratifiée par la France en 1986, est un traité intergouvernemental qui vise avant tout à promouvoir la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.


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