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Nouvelle consommation

Nouvelle consommation

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

La nouvelle consommation

Les Nouveaux visages de la consommation moderne sont multiples et de nombreuses appellations apparaissent : que sont tous ces nouveaux termes ? couchsurfing, greeters, wwoofing, locavore, slugging, ecohabitat, slow food cradle to crade, : le consommateur moderne est un innovateur né qui surfe sur les innovations technologiques mais aussi sur un rejet des valeurs classiques de la consommation de masse (rejet du gaspillage, solidarité, sobriété, ... : les valeurs changent)


  • La Nouvelle consommation reflète les nouveaux comportements et usages du consommateur moderne : c'est un ensemble multiforme qui porte de nombreux noms, décrits ci-après : économie empathique, capitalisme distribué, commerce collaboratif, consommation non marchande, production et consommation collaborative, ... bref la nouvelle consommation reflète une mutation du marché vers un marché plus social. L'expression "marché social" est d'ailleurs le terme employé par Yaochai Benkler, professeur à Harvard, qui estime que ces comportements nouveaux découlent du sentiment de responsabilité et d'obligations réciproques que les gens éprouvent les uns envers les autres.
  • La Nouvelle consommation reflète les aspirations, variées et convergentes, du consommateur vers des valeurs nouvelles et une attitude différente de celle de la consommation de masse insouciantes des 30 Glorieuses.

48% des Français ne sacrifient pas les marques auxquelles ils tiennent au quotidien. C’est encore plus vrai pour les plus jeunes. Malgré la hausse des prix, 60% des 15-19 ans continuent d’acheter régulièrement des marques auxquelles ils sont attachés. (Source : Etude MegaSnapshots d'OMG)

  • A l'opposé des alter-consommateurs, il y a une frange des consommateurs avides de marques et de consommation

Sur la Nouvelle consommation, voire les articles suivants :


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La Nouvelle consommation est fondamentalement la fille du développement durable


La nouvelle consommation, consommation engagée

  • La Nouvelle consommation , c’est une consommation engagée par laquelle le consommateur fait un choix actif, volontaire, positif ou négatif, en faveur d'un produit ou d'une entreprise en accord avec ses propres valeurs.

Le néo-consommateur a conscience qu'il vote avec sa carte bleue et qu'en sa consommation réside une part de pouvoir. Il entend bien peser sur la société via cette part de pouvoir. Il accorde son pouvoir d'achat aux marques et aux marchands pour les récompenser d'un comportement vertueux : buycott ou le shopping volontariste.

Un exemple de comportement innovant de buycott est le phénomène des Carrotmobs.


En ce sens, la nouvelle consommation est un consommation plus politique que la consommation à outrance de l'ultra-consumérisme et des excès capitalistes. Ces consommateurs engagés ne se trouvent pas exclusivement dans les grandes villes, même si leurs gros bataillons se trouvent dans les capitales comme Paris. L'alter-consommateur fortement engagé est d'autre part plus diplômé que les autres.

Le customer empowerment ou la prise de pouvoir du consommateur

  • Le [ [[home testing]] ] : le home testing met à la disposition des particuliers des outils de diagnostic à utiliser chez soi, habituellement réservés aux professionnels. Le home testing est en adéquation avec l'évolution d'une société dont les individus exigent aujourd'hui sécurité et information transparente.

Le consommateur moderne est un consommateur qui veut maîtriser sa consommation : il veut de l'information pour acheter et choisir en toute transparence.


L'alter-consommateur se trouve partout en Europe

  • La nouvelle consommation n'est pas tout à fait synonyme d'alter-consommation dont l'acception est moins large et plus "politique", plus "écologiste" tandis que la nouvelle consommation recouvre des aspirations nombreuses et convergentes, parmi lesquelles l'écologie ou le rejet des dérives de la surconsommation ne sont qu'une parmi d'autres.

Cependant, les 2 termes sont proches et sont employés pour qualifier un besoin de changement de style de consommation, pour désigner un consommation qui aspire à un autre style de vie et qui met sa consommation au premier rang des domaines à changer.

  • Selon l'institut Datamonitor, en 2008, il y avait plus de 14 millions de consommateurs qui avaient envie de revoir leur mode de consommation et de vie, de manière plus ou radicale en Europe.

Ces alter-consommateurs, au comportement plus ou moins déviant, est de plus en plus importante et selon le Credoc ne se recrutent pas seulement parmi les jeunes aisés et cultivés de 30 à 55 ans.

Les digital mums

Une nouvelle communauté de mamans numériques est apparu à l'ère du web communautaire : la « digitals Mum »

Les mères d'aujourd'hui sont des adeptes du commerce en ligne et des outils numériques. Ces "digitals Mums" surfent, travaillent et achètent sur le web et sont de grandes consommatrices des réseaux sociaux. Avec consoGlobe et ses espaces d'échange, de don, de location, ..., elles bénéficient d'un espace de dialogue, de rencontre et d'échanges dédié et entièrement réservé à des personnes qui partagent leurs préoccupations..

"En France, 49% des utilisateurs de réseaux sociaux sont des femmes contre 53% aux USA. Cela représente plus de 200 000 mères qui troquent régulièrement. Nous avons encore un peu de retard mais nous le rattrapons vite. Elles consacrent beaucoup de leur temps aux éco-gestes du quotidien. Le troc agrémenté des avancées technologiques est vraiment dans l'air du temps", Bertrand Carcel.


Les expressions variées de la nouvelle consommation

La Nouvelle consommation , c’est aussi :

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La consommation de proximité : consommer local

  • une consommation de proximité (acheter local) et une économie des territoires: les locavores évitent les produits de grand import et sont souvent des végétariens. Plus souples, les flexitariens dont le régime alimentaire est surtout basé sur la consommation de légumes, de fruits, de légumineuses, d’œufs, de produits laitiers. En cela, leurs repas ressemblent beaucoup à ceux des végétariens. Le flexitarien s’accorde le droit occasionnellement de manger du poisson ou de la viande, que cela soit par envie, par praticité (lors d’une invitation à un repas entre amis) ou même par plaisir.

La consommation de proximité est aussi parfois motivée par une préférence nationale :

  • Fin 2009, 72% des Français sondés déclaraient préférer acheter des produits fabriqués sur le territoire national (Perspectives de la consommation à l'occasion des fêtes de fin d'année - Gilles Goldenberg, Deloitte) En France, 80% des consommateurs déclarent privilégier les produits de production locale et 91 % les produits de saison (Agence Bio 2008)
  • Selon une étude Ipsos, l'origine locale fait partie des 2 critères principaux de choix (avec le prix) pour plus de la moitié des personnes interrogées (Observatoire de la qualité des aliments : nouvel état des lieux des attentes des consommateurs Ipsos, oct. 09)

Sur la consommation locale : //leg.u-bourgogne.fr/CERMAB/z-outils/documents/actesJRMB/JRMB14-2009/Merle%20Piotrowski%20Prigent.pdf

Locavores et circuits-courts

  • Signe de l’engouement pour cette tendance, le terme « locavore » a fait son entrée dans le New Oxford American Dictionary et a été élu mot de l’année 2007. En 2008, les produits locaux font partie des segments ayant la croissance la plus rapide sur le marché des produits agroalimentaires américain, le cabinet d’étude Packaged Facts estimant son chiffre d’affaires à 7000 millions de dollars en 2011 (Leopold Center 2009).
  • Michel Barnier, alors Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a par ailleurs annoncé, le 14 avril 2009, un « plan d’action pour favoriser le développement des circuits courts des produits agricoles », circuits qui participeraient à « la recherche de liens plus directs entre les agriculteurs et les consommateurs » (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche 2009).
  • La fréquentation de circuits courts' plutôt que la grande distribution moderne anonyme coïncide avec l'envie de consommer des produits du terroir. Les produits de terroir mettent en avant, a minima, l’une des trois dimensions suivantes (Fort et Fort 2006) : l’histoire de l’entreprise ou de son dirigeant, l’origine de la matière première et celle du savoir-faire ou de la recette.

La consommation locale est alimentée par une perte de confiance du consommateur : Les récentes crises alimentaires successives et la montée en puissance des peurs alimentaires ont provoqué une profonde remise en cause de la relation de confiance entre consommateurs et les différents acteurs directs de la filière alimentaire (.distripedie.com/distripedie)/spip.php?article206&var_recherche=risque%20alimentaire)

Une consommation solidaire pour faire le bien

  • Les produits de terroir mettent en avant, a minima, l’une des trois dimensions suivantes (Fort et Fort 2006) : l’histoire de l’entreprise ou de son dirigeant, l’origine de la matière première et celle du savoir-faire ou de la recette.
  • Une préférence pour une consommation généreuse plus qu’égoïste (consorecup), ou plus équitable que hard discount : l'entraide et le don sont des manifestations de la solidarité active des citoyens au niveau national ou local,
  • une consommation plus collective ou communautaire qu’individualiste (le web 2.0, les sites d’avis consommateurs, le social shopping, …) et le [ Commerce alternatif ],
  • Le shopping humanitaire ou solidaire, comme par exemple l'association Achat du cœur initiée par consoGlobe dès 2005 et qui a pour principe de reverser une fraction de la marge commerciale à des ONG ou à des causes humanitaires.
  • Les [[Dons entre particuliers]] apparu en 2005 et 2006 avec des sites comme consoRecup de consoGlobe ou recupe.net ou encore les services d'[[Entraide entre particuliers]] ont pris une ampleur inédite avec la croissance d'internet.


Une consommation non statutaire non propriétaire

  • une consommation plus attachée à la qualité qu’à la quantité, à la durée de vie plutôt qu'au prix immédiat,
  • un souci de la substance plus que du paraître (le bling bling !), du pouvoir que de l'avoir,

Quand l'usage prime sur la possession des biens. Un exemple de ce changement est l'offre du loueur Rent a Car proposée en octobre 11 : "à l’heure où les solutions alternatives de mobilité sont dans tous les esprits, les loueurs de véhicules ont un rôle essentiel à jouer. Rent A Car est persuadé qu’aujourd’hui « l’usage prime sur la possession » et propose de revisiter la relation à la voiture et les besoins de déplacement ! Le slogan audacieux mais explicite « Plaquez là et sortez avec toutes les autres ! » révèle une offre avant-gardiste répondant aux besoins actuels de la « mobilité gagnante » : se déplacer comme on veut, dans le cadre d’un fonctionnement à la carte, avec le véhicule adapté à son besoin et à ses envies, sans en avoir la charge matérielle (entretien, parking..) ni financière (crédit, assurance..) et participer à l’effort citoyen de lutte contre la pollution. Bien entendu, les clients de solutions d'auto-partage ou de covoiturage partagent cette position : ce qui compte c'est de pouvoir utiliser les produits plus que d'en être propriétaires.

Une économie circulaire

  • 'Le sigle 3R, décliné en 4R et même en 5R résume bien l'approche de l'économie circulaire' : RÉDUIRE, RÉPARER, RÉUTILISER, RECYCLER ET RÉINVENTER. Le cycle de vie des produits du berceau au berceau, Cradle to cradle en anglais, léconomie circulaire, le recyclage... : l'économie circulaire a l'obsession du recyclage. Elle concerne les circuits qui donne une deuxième vie aux objets en les recyclant entre particuliers via des achats d'occasion, du don ou de la location entre particuliers ou même l'entraide entre particuliers. L' économie circulaire utilise un déchet comme ressource pour produire un autre produit. L' économie circulaire vise à établir des circuits de consommation Zéro Déchets. L'objectif est de minimiser les impacts du cycle de vie des produits.

Certaines entreprises suivent le mouvement : En 2006, année du lancement du Programme Common Threads, Patagonia a également été la première marque, avec ses sous-vêtements techniques Capilene®, à demander à ses consommateurs de RECYCLER. « l’Initiative Common Threads s’attaque aux racines de l’un des plus graves problèmes environnementaux de l’ère moderne, c’est-à-dire l’empreinte de nos biens de consommation. Dans un premier temps, nous demandons à nos clients de ne pas acheter ce dont ils n’ont pas besoin. Si le besoin est réel, nous leur recommandons d’acquérir des objets qui dureront longtemps – et de réparer ce qui se casse, ou de les réutiliser ou les revendre quand ils n’en auront plus besoin. Et, faute de mieux, de recycler ce qui est usé jusqu’à la corde. Nous sommes les premiers à demander à nos clients de s’engager à participer aux efforts de réduction de la consommation et à éviter que les produits ne finissent en décharge ou incinérés. », explique le fondateur de Patagonia, Yvon Chouinard. Source Patagonia

L'explosion des services collaboratifs

Les circuits courts ont un avantage majeur : ils permet aux particuliers d'échanger des services, marchands ou le plus souvent non marchands, entre eux et sans intermédiaire.

Avec la [['consommation non marchande]] entre particuliers et l'économie de partage on assiste à l'émergence de "communautés intelligentes et d'une une économie collaborative 'c-to-c'. Celle-ci manifeste un fort attrait pour les transactions entre particuliers, qu’il s’agisse de troc, de don, de location, de vente, de prêt ou encore d’entraide, tous services qui réalisent plus de la moitié de la fréquentation d’un portail comme consoGlobe !

  • Fondamentalement le nouveau consommateur remet la qualité et la simplicité à l’honneur, d’où des mouvements comme la simplicité volontaire, les locavores et les Amap ou encore le slow food.


La liste des sites de consommation collaborative ou de services collaboratifs s'allonge régulièrement : [Liste des sites de consommation collaborative]


Les nouvelles pratiques du consommateur

Nouveaux usages, nouveaux comportements, le consommateur moderne est un consommateur innovant qui sait utiliser l'internet pour créer de nouveaux services et s'installer dans de nouvelles pratiques au quotidien.

Un changement des valeurs vis-à-vis de la consommation

  • La valeur d’usage devient clé : Le pouvoir plutôt que l'avoir, la location plutôt que la Possession
  • 45% des Français sont prêts à louer un produit plutôt que de l’acheter afin de payer moins cher. Une idée qui fait son chemin également auprès des seniors : 56% des 55-60 ans y sont favorables. (Source : Etude MegaSnapshots d'OMG)


Une consommation engagée, politique

Le buycott ou boycott à l'envers

  • Le buycott, ou boycott à l'envers pour marquer sa préférence pour les marques, entreprises ou produits qui partagent les mêmes valeurs que soi : Le buycott ou le shopping volontariste

Les Adbusters ou les anti-pub

  • Les "adbusters", en réaction à l'hégémonie des grandes marques mondiales comme Nike, symboles de la consommation déshumanisée, rejettent la publicité. Les adbusters sont une structure née au Canada qui a cherché à lancer une chaussure concurrente de Nike, la "blackSpot", en se payant ... une pleine page de publicité dans le New York Times.

Les No-name ou les anti-marques

  • Le No marque, no name : un certain rejet des marques et leur ostentation. Cependant, les consommateurs désignent les média comme les accélérateurs de la morosité ambiante. Ils sont en attente de prises de parole plus positives. Les marques ont un rôle à jouer, soit de façon simple, !en apportant de la gaîté quotidienne Soit en choisissant dès à présent parmi l’une de ces marques qui se projettent et veulent construire demain. Elle peut proposer une force de changement. Les "No logo", ces consommateurs qui refusent de devenir les hommes-sandwich des marques, se sont multiplié après la diffusion du livre éponyme de Naomi Klein. est-seller aux Etats-Unis, le livre de la journaliste Naomi Klein commence à faire parler de lui en France. " No Logo " n'est pas le premier à dénoncer ce qu'il appelle " la tyrannie des marques ", mais, à quelques semaines du boycott de Danone, l'ouvrage a un impact assez fort... sans doute parce qu'il dévoile les prémices d'un rejet des marques dans l'Hexagone. Les "no-nos" acceptent à la rigueur de porter des vêtements avec une étiquette, si celle-ci est quasi invisible, comme celles du créateur Martin Margiela.

La consommation responsable ou la consommation avec une conscience

  • Créer du lien social en consommant: On recherche à consommer en privilégiant le contact de visu avec les gens, en circuit court, au plus près de chez soi. On réinvestit le temps avec ses proches. Si on sort moins, on ne cesse pas pour autant de voir ses amis et sa famille. On les voit chez soi. Les soirées dîner entre amis, DVD, console de jeux remplacent les sorties…

La sobriété volontaire

Le fait maison ou la joie du DIY

Le retour des produits et trucs de grand-mère

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La production et la consommation alimentaire sont au cœur de la nouvelle conso

  • Les locavores qui nourrissent (!) l'essor des Amap, soulignant l'émergence d'une préférence pour le [[Circuit-court] dans la consommation saine.


Une économie "collaborative" basée sur le partage local

De nouvelles manières de se déplacer et de voyager

> L'écomobilité est le mot clé de ces nouvelles approches.

covoiturage et autopartage, la fin de la voiture statutaire

  • Le [covoiturage] et e-covoiturage : les sites de co-voiturage sont de plus en plus nombreux, preuve du succès de cette nouvelle manière de se déplacer.
  • L'autopartage est une autre version de la voiture conçue avant tout comme un service plus qu'un bien.


Le slugging

  • Le slugging  : Le slugging est une pratique d'écomobilité, une sorte de covoiturage spontané et original. Le slugging est une pratique de covoiturage informel, une variante du covoiturage classique et de l'auto-stop . Le slugging est apparu dans quelques villes des Etats-Unis, notamment à San Fransicso, Pittsburgh et en Virginie. Cette pratique est de plus en plus populaire dans les zones à très fort trafic comme Washington, DC. Le slugging, comment ça marche ? Les automobilistes s’arrêtent à un arrêt bien défini et connu de tous, comme par exemple une station de métro, de bus ou un bâtiment public. IL s'arrêtent pour prendre à leur bord un ou deux passagers, qui attendent là une voiture qui pourra les emmener.


Le tourisme et les loisirs en pleine mutation ?

  • Le couchsurfing qui permet à bien des routards de faire halte chez des particuliers tout autour du monde


Les warmshowers, l'internationale de la pédale

  • Le Warmshowers.org : l'entraide cycliste à l’échelle internationale, mouvement lancé aux États-Unis en 2007,


Les greeters ou l'accueil local mondialisé

Plus intéressés que les Greeters qui accueillent leurs hôtes le plus souvent tout à fait gracieusement, les particuliers qui louent leur domicile à la journée. Les sites allemands 9flats et Wimdu ou le site américain Airbnb permettent aux particuliers de proposer leur domicile en location pour arrondir leur fin de mois. Pour l'instant le phénomène reste relativement marginal mais l'hébergement chez l'habitant plutôt qu'en hôtellerie semble séduire les investisseurs  : 9flats a levé 10 millions de dollars, Wimdu, 90 millions et Airbnb, 112millions. Le potentiel semble énorme car en Europe le marché de l'hôtellerie représente 183 milliards d'euros, mais on ne sait pas si les Italiens, Français ou Allemands loueront facilement leur bien le plus intime, leur "chez soi", à des inconnus.


Le woofing, les vacances bio à la ferme

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Les vacances partagées


On partage vraiment tout !

Machine à laver le linge, adresse pipi, livres, recettes, ... tout se partage

  • L'application smartphone Cloo (terme issu de «communauté» et «loo», «toilettes» en anglais) : une envie pressante de pipi surgit ? Mais pas de WC en vue ? On lance une recherche géolocalisée et on envoie une requête aux propriétaires inscrits les plus proches. Reste à se soulager. (www.cloo-app.com)
  • Le bookcrossing, variante du troc ou du don de livres, le bookcrossing est assez amusant, bien que cantonné à des rares quartiers : Le bookcrossing est une initiative lancée par et pour des lecteurs enthousiastes de New-York Des ouvrages sont «déposés» dans un parc, un jardin, un restaurant afin qu'ils changent de mains et tournent de lecteurs en lecteurs. Quand un «bookcrosseur» «tombe» sur un ouvrage , il peut l'indiquer sur le site grâce à l'étiquette d'identification. Ce système permet ainsi à chacun de suivre le chemin de son roman et de savoir qui le lit. Le must: chacun peut lire à son rythme. (bookcrossing.com)


Le mouvement de la consommation SLOW

Tout est slow. Le "slow" a tendance à être utilisé à toutes les sauces, s'apparentant à une philosophie un peu vague mais dont les valeurs s'appliquent à différents domaines

slow food

  • Le slow food et l'apologie de la lenteur : le slow food, voir La restauration rapide peut-elle être saine et bio ? ou [Slow Food : de la diversité dans nos assiettes Le slow food ou la diversité dans nos assiettes] Née en Italie en 1989, Slow Food est une association qui s’oppose aux principes de la fast-food et à la standardisation des goûts qui en découle. Ce mouvement vise à faire la promotion de l’alimentation locale, des traditions culinaires, à proposer des programmes d’éducation du goût et à relier producteurs et consommateurs. L’objectif est de développer un modèle d’agriculture moins intensif et de soutenir les producteurs qui proposent des produits alimentaires de qualité.

slow travel

  • Le slow travel : Le slow travel pour voyager autrement : Selon une enquête Ipsos réalisée dans 4 pays, le « SLOW » apparaît comme une tendance définitivement adoptée par les européens. Tendance encore émergente il y a quelques temps, le Slow est devenu un réel besoin pour tous ceux qui souhaitent mieux profiter de leur vie. Selon l’étude, 53% des personnes interrogées souhaiteraient lever le pied lorsqu’ils visitent un pays, une ville, une région

slow wear

slow cosmétique

  • La Slow cosmétique dénote le même souci de consommation saine, non polluante, naturelle en matière de produits de beauté : elle est démocratisée par le chroniqueur Beauté de consoGlobe dans ses très appréciées vidéos.

slow design


Une nouvelle vision de la société et de notre place dans l'univers

  • Pour certains, l'attitude vis-à-vis de la consommation ne fait que prolonger une attitude et des valeurs plus profondes. C'est la vision de l'homme dans la société, dans la nature et dans la vie qui est en jeu.

* Le mouvement Lohas : le concept LOHAS (Life of Health and Sustainability) a vu le jour au Japon et se développe aujourd’hui en Europe et en Amérique… Entre individualisme et écologie Le Lohas est en fait une nouvelle tendance qui nécessite un changement radical de mode de vie et qui prône une vie plus saine et durable. Les Lohasiens sont certes écolo, mais pas seulement : ils se préoccupent avant tout de leur propre environnement et font en sorte qu’il soit sain via une consommation exclusivement bio et le recyclage de tous les déchets. Les Lohasiens, comme on les appelle, sont des personnes qui ont compris que leur bien-être passe par la protection de l’environnement.

  • Ainsi ces femmes, les Ginks, qui refusent d'avoir des enfants pour, résumons-le ainsi, préserver la planète.


La nouvelle consommation débouche sur une nouvelle économie

La vision micro-économique qui domine les concepts de warmshowers, de sobriété volontaire, de cradle to cradle, du locavorisme, etc débouche sur une vision d'ensemble de l'économie où les concepts marquants sont la dimension locale du circuit production consommation ainsi que son raccourcissement. Parmi ces concepts, on trouve :

  • 'La décroissance' : La décroissance en pleine croissance, cet article explique bien en quoi la décroissance est un concept central de la nouvelle économie mais pourquoi elle divise fortement.
  • Le démondialisation, thème fort de la campagne présidentielle française 2011-12, avec le thème de la "relocalisation" que l'ouvrage "La Nouvelle économie des territoires" de Jean Ollivro illustre parfaitement.
  • L'[[Economie circulaire]] basé sur le cradle to cradle ou une vision de la consommation et de l'économie basée sur les 3 R : recycler, rallonger, réutiliser
  • L'[[Economie de partage]]


L'économie des territoires renaît

Un ouvrage sur la localisation de l'économie : "La Nouvelle économie des territoires" de Jean Ollivro : [https://www.consoglobe.com/la-nouvelle-economie-revalorise-les-territoires-cg La nouvelle économie revalorise les territoires

Cet ouvrage décrit le mouvement quelque peu paradoxal du retour au local à l'âge de l'internet. La révolution de la proximité et du numérique a pour effet de re-territorialiser les économies dont la dimension locale avait été perdue du vue. "D’un côté, l’essentiel des prospectivistes s’accordent pour dire que le renchérissement inéluctable du coût de l’énergie va rendre les trafics mécaniques très difficiles et problématiques (déplacements en automobile malgré l’essor des véhicules électriques, en avion malgré l’existence de prototypes fonctionnant avec l’énergie solaire). De l’autre, on assiste à la multiplication planétaire d’usages numériques de plus en plus perfectionnés qui ne cessent de renforcer la vie « interactive » et l’essor des communications à distance."
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Verbatim sur la nouvelle consommation

  • «Le pouvoir d'achat n'est pas Le confort devient numérique en baisse. Ce sont les besoins des consommateurs qui évoluent. Les besoins "essentiels" ne sont plus alimentaires et de logement, ils sont aujourd'hui le téléphone portable et l'écran plat…!»

Nieuwbourg Blog (nov.08)

  • Un climat de défiance : 83% pensent que la hausse des prix sur les produits de consommation courante est nettement plus élevée que celle annoncée dans les statistiques.Une proportion qui est encore plus importante au sein des gros consommateurs TV. (90%)

Source : Etude MegaSnapshots d'OMG

  • Si le mobile est vital pour 75% des 15-24 ans, c’est surtout Internet dont 88% des Français ne pourraient pas se passer aujourd’hui
  • 43% des Français en moyenne réduisent fortement leurs dépenses en matière de jeux et jouets. Cette proportion tombe à 36% chez les familles avec enfants. On n’arbitre pas sur ses enfants (Source : Etude MegaSnapshots d'OMG)
  • «! La voiture comme signe statutaire c'était bon pour nos babyboomers de parents des Trente Glorieuses. La possession d'une voiture devient une charge lourde. !»

Blog Esprit Business (sept.08)


«! Je préfère racheter une quelconque voiture d’occase plutôt que de payer 10 000 euros sur ma caisse et attendre que les prix redeviennent corrects.!» Anonyme - caradisiac (oct.08)

«! Je fais environ 20% d'économie sur le prix de l'essence : je fais un mélange à 20 % d'essence E95 et 80 % d'essence E85 (Ethanol) dont le prix moyen est de 0.85 ", en tenant compte d'une sur consommation de 10 %. !» Pierre – forum Auto Plus (nov.08)


Il n’y a plus de règle pour les cadeaux «! mon fils aura plein de livres a Noël. En fouillant dans mon grenier ma tante m'en avait donné plein de son fils et ils sont pas abimés(…) au moins le sapin ne sera pas vide !» Lou Pitchou – forum Famili (oct.08)

«! dans ces temps de crise, et avec la cherté des jouets (…) maintenant , pour de nombreuses familles je crois que les achats de Noël s‘échelonnerons de septembre à décembre !» Cat-ex-Catswoman – forum Famili (oct.08)


A nouveaux consommateurs, nouveau marketing

  • Un ouvrage portant le titre "zoom sur le conso'battan" test paru sur le thème du nouveau consommateur. Il se présente ainsi : "Un nouvel acteur a émergé dans l’univers de la consommation : le conso’battant. Pratiquant une consommation active, il recherche les informations qui lui permettront de prendre des décisions d’achat éclairées. Par son comportement, il est à l’origine de bien des changements récents dans le secteur de la distribution. Cet ouvrage collectif a pour ambition de le faire mieux connaître : Qui sont ces consommateurs qui aspirent à « consommer mieux » ? Comment les marques peuvent-elle surmonter la défiance dont elles font l’objet ? Comment mettre en place un dialogue fructueux avec le conso’battant ? Quelles sont les attentes de ces nouveaux consommateurs en termes d’innovation ? Ne seront gagnantes que les stratégies qui mettront enfin le consommateur au coeur des processus."

Le contenu est le suivant : Quand le conso'battant amène à repenser le marketing

  • Chapitre 1 : L'émergence du conso'battant
  • Chapitre 2 : Du consommateur aux consommateurs...
  • Chapitre 3 : De l'empowered consumer au conso'battant
  • Chapitre 4 : Le consommateur est responsable mais pas coupable
  • Chapitre 5 : Le contrat de défiance
  • Chapitre 6 : L'hyper-interaction au centre d'un nouveau rapport entre l'offre et la demande
  • Chapitre 7 : Le conso'battant dans le nouvel âge de la relation client
  • Chapitre 8 : Quand la crise contraint les grands distributeurs à une révision rapide de leur stratégie
  • Chapitre 9 : Quand l'émergence du conso'battant change les logiques de la communication
  • Chapitre 10 : Innover : c'est privilégier la culture de l'écart

zoom sur le conso'battant (Philippe Jourdan, François Laurent, Jean-Claude Pacitto, Dunod, 2011 - 208 pages)

Sur la Nouvelle consommation et les nouveaux comportements de consommation

> Sur la consommation non marchande, voir aussi les concepts proches de :

au sujet de la nouvelle consommation et des nouveaux comportements de consommation

  • Débutée en 2004, la thèse de Pauline Barraud de Lagerie, dirigée par Erhard Friedberg et Sophie Dubuisson-Quellier, cherche à analyser les processus de responsabilisation sociale des entreprises et des consommateurs. Elle s’inscrit dans le cadre de l’Action concertée incitative (ACI) "Sociétés et cultures dans le développement durable".
  • Pauline Barraud de Lagerie étudie la construction de la "qualité sociale" des entreprises dans une double perspective :

- comprendre comment certains acteurs ont tenté de faire des conditions de travail chez les fournisseurs, un critère de qualité des biens commercialisés, dans les pays "du Nord" ;
- comprendre comment ces acteurs ont cherché à construire des instruments pour évaluer cette qualité.
- Accédez au résumé de thèse (BARRAUD DE LAGERIE P. Commerce éthique, consommation engagée : analyse des processus de responsabilisation sociale des entreprises et des consommateurs

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